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Télétravailler, même après la pandémie

Nov 19, 2020 | Workplace | 0 commentaires

52 % des Belges aimeraient continuer à télétravailler, même après la pandémie… si on leur en donne la possibilité. En fait, c’est pour travailler autrement.

Télétravailler, oui. Et davantage. 60 % des travailleurs belges aimeraient travailler à domicile au moins un jour par semaine à l’avenir, nous apprend l’étude HP Workforce Evolution Study. Ils ont le sentiment que le télétravail a toujours été l’avenir. Et que la pandémie de COVID-19 a été un catalyseur à cet égard. Cette nouvelle normalité est visiblement appréciée par les collaborateurs qui, désormais, souhaitent la voir perdurer et satisfaire des attentes en matière de qualité de vie associées.

Pour Koen Van Beneden, Managing Director, HP Belgium, elle n’est en rien une surprise. «Lors de la tournée du Office of the Future, en 2019, nous avions déjà évoqué des activités que les organisations doivent entreprendre pour que les employés soient davantage au centre du choix de la technologie. Aujourd’hui, en pleine pandémie, cette proposition devient une réalité. L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée des employés est mis à rude épreuve. De nouvelles exigences sont imposées en matière de qualifications et de compétences. La responsabilisation des employés devra devenir la priorité.» 

Cette pandémie a opéré comme un déclic

52 % des Belges aimeraient continuer à télétravailler, même après la pandémie… si on leur en donne la possibilité. Pour beaucoup, cette pandémie a opéré comme un déclic. 70 % ont réalisé l’importance de la technologie, l’utilisant davantage que par le passé. Et ceci tant pour les activités professionnelles que personnelles après le travail.

L’étude montre aussi que 42 % des Belges actifs prévoient de développer davantage leurs compétences numériques afin d’être plus attractifs sur le marché de l’emploi. La moitié d’entre eux se concentreraient davantage sur l’apprentissage des compétences essentielles afin de rester pertinents. Enfin, un tiers se dit plus motivés à faire de leur passion leur carrière. Et donc à entrevoir la possibilité de changer d’activité…

Se former… seul

Cette période a vu la naissance de «l’employé autonome et responsable» ou «empowered employee». «Ce ‘nouveau collaborateur’ est résolument tourné vers l’avenir et va se former le plus souvent seul aux aptitudes nécessaires à son évolution professionnelle et à ses choix de carrière», explique Koen Van Beneden.

Les employés prennent leur avenir professionnel en main et ont identifié l’apprentissage continu et le perfectionnement comme étant la clé de leur succès. Ils n’attendent plus que les employeurs le fassent.

Revenir au bureau ? Oui, mais…

L’idéal, pour la majorité, serait de pouvoir travailler à domicile au moins deux à trois fois par semaine. Ce qui ne veut pas dire pour autant que ce soit pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Seuls 29 % le mentionnent. «Cela va changer. On doit s’habituer. La frontière entre vie pro et vie privée est encore floue. On a la sensation de travailler plus; pour beaucoup c’est d’ailleurs une réalité. A l’avenir, je pense, on s’organisera mieux.»

L’idée n’est pas davantage de refuser de retourner au bureau. Le manque de contacts sociaux avec les collègues est une réalité. 48 % des Belges se sentent moins liés à leurs collègues depuis la pandémie. La tendance se constate pour toutes les générations.

Une culture de l’innovation

Deuxième raison pour retourner au bureau, la disponibilité des équipements de bureau (32 %). Troisième, la possibilité de travailler ensemble (28 %) «Cette idée de collaboration est importante. Demain, on ira au bureau pour partager un projet, discuter et co-créer. On gardera pour la maison les activités plus opérationnelles, ne nécessitant pas d’interactions physiques», estime encore Koen Van Beneden.

«C’est une véritable opportunité pour les employeurs de mettre en place de nouvelles stratégies pour accompagner et former leurs collaborateurs, afin de créer une culture de l’innovation et de l’intrapreneuriat», conclut Koen Van Beneden.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                 

Le manque d’accès à l’imprimante du bureau et du domicile complique le télétravail

Côté technologies, HP enregistre une forte demande en ordinateurs portables. «Les ventes de desktops, qui représentaient encore 30 % du marché voici un an, oscillent aujourd’hui autour des 15 %. Le basculement a été très rapide», note Koen Van Beneden.

En termes de demandes, priorité à l’ordinateur portable (54 %), suivi par les accessoires (souris, clavier, écouteurs, webcam, haut-parleurs) avec 44 %, et ensuite seulement les logiciels (42 %), l’imprimante (41 %) et la connexion Internet/Wi-Fi (39 %). «Hier, les entreprises négociaient le prix des équipements; aujourd’hui, elles s’intéressent davantage aux fonctionnalités. Ce qui s’explique. Les organisations sont en quête d’efficacité et de productivité.»

Fait remarquable, 59 % des travailleurs belges qui travaillent parfois à domicile et qui disposent d’une imprimante personnelle indiquent qu’ils l’utilisent au moins une fois par semaine.

«Cette évolution va sans doute nous entrainer à repenser certains de nos MPS, nos services gérés. Pour certains clients, explique encore Koen Van Beneden, nous sommes déjà en train d’inclure la livraison de consommables aux domiciles de leurs employés. C’est bien là le signe que le travail à distance s’est imposé pour de bon !»

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52 % des Belges aimeraient continuer à télétravailler, même après la pandémie... si on leur en donne la possibilité. En fait, c'est pour travailler autrement.
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