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IA, méfiance et scepticisme de nos chefs d’entreprise

Mai 14, 2024 | Ai | 0 commentaires

La méfiance et le scepticisme à l’égard de l’IA sont bien plus importants en Belgique et au Luxembourg que dans le reste du monde.

Un dirigeant sur deux estime que les organisations ne sont pas capables de réguler par elles-mêmes l’utilisation de l’IA. Beaucoup doutent en outre de l’impact positif de l’IA sur le marché du travail. Telles sont les conclusions majeures de l’enquête internationale « Closing the AI trust gap », menée par Workday, bien connu pour ses solutions destinées à aider les organisations à gérer leur personnel et leur capital.

30 % des dirigeants admettent que leur entreprise n’a pas d’approche claire pour limiter les risques liés à l’IA ( enquête initiée fin 2023 ). 43 % pensent que l’IA créera moins d’emplois qu’elle n’en supprimera. Et 7 % ont affirmé que leur organisation ne faisait actuellement rien pour garantir une approche fiable et responsable de l’IA, soit plus du double de la moyenne mondiale de 3 %.

Méfiance et scepticisme

Le manque de confiance envers les applications basées sur l’IA au sein des entreprises est particulièrement élevé en Belgique. La moitié des dirigeants ne croient pas en l’autorégulation. Seuls deux pays européens ont obtenu un score plus élevé en termes de méfiance : le Luxembourg et la Suisse.

Aucun autre pays européen couvert par l’enquête ne compte autant de dirigeants estimant que les risques de l’IA ne sont pas suffisamment pris en compte et craignant que l’IA n’entraîne encore plus de pertes d’emplois.

Boites noires

« Ces chiffres montrent que les entreprises ont encore un long chemin à parcourir en termes d’adoption des applications d’IA, commente Dorien Roes, Country Manager Belux, Workday. Bien que l’IA ait réalisé une véritable percée l’année dernière, les dirigeants restent réticents à son égard. Les modèles d’IA sont souvent des ‘boîtes noires’ dont les algorithmes sous-jacents restent inconnus. »

Et de conseiller nos dirigeants de travailler avec des applications transparentes. « Il est temps de clarifier le fonctionnement et l’utilisation des applications d’IA ! » Il est temps, aussi, de s’informer davantage au sujet de cette technologie pour se défaire de la peur de l’inconnu. « Une fois l’IA introduite, il est peu probable qu’elle tire sa révérence. Mais la nature complexe de l’IA incite naturellement les dirigeants à privilégier la réglementation… ». Enfin, ultime conseil : choisir les bons partenaires.