Atteinte à la réputation : huit entreprises sur dix mettent leur réputation en jeu. Cybercriminalité : à peine la moitié des entreprises cryptent systématiquement leurs données sensibles. Et pollution environnementale : 50% n’ont pas conscience de la pollution du sol.

Tel est, selon ADD, le top 3 des risques les plus sous-estimés par les entreprises belges en 2016. En collaboration avec la publication professionnelle CFO Magazine, la compagnie d’assurance élève l’atteinte à la réputation tout en haut. Et pour cause : 80% des entreprises belges ne sont pas préparées à une atteinte à la réputation.

«Les entreprises n’envisagent pas suffisamment l’impact d’une atteinte à la réputation sur la poursuite de leurs activités, s’inquiète Peter De Roeck, rédacteur en chef de CFO Magazine. Cela pousse à réfléchir, en particulier parce que les deux autres risques du top 3 -la cybercriminalité et la pollution environnementale- causent, outre des pertes matérielles et des dommages financiers, une atteinte grave à la réputation de l’entreprise.»

En deuxième place dans le top 3 des risques les plus sous-estimés, la cybercriminalité. 17% des entreprises interrogées déclarent se protéger contre les conséquences financières de la cybercriminalité, soit une amélioration d’à peine 2% par rapport à 2014. À l’époque, 15% des entreprises affirmaient avoir souscrit une assurance contre la cybercriminalité.

Le plus grand danger de la cybercriminalité ne réside toutefois pas dans le faible pourcentage des contrats d’assurance, mais bien dans l’absence d’une approche structurelle du risque, selon Paul Marck, Directeur technique chez ADD : «À peine 15% des répondants disent avoir dressé la carte de tous les coûts liés à une éventuelle cyber-attaque. Seul 1 répondant sur 3 dispose d’un plan d’action en cas de situation de crise, 40% font contrôler leur sécurité informatique par un expert externe et à peine la moitié des entreprises cryptent systématiquement leurs données sensibles. La cybercriminalité constitue de ce fait un sérieux point d’action pour les entreprises belges en 2016.»

Dernier constat : une entreprise sur deux ne prend pas la pollution environnementale au sérieux… La moitié des entreprises interrogées estime ne courir aucun risque en matière de pollution du sol. Paul Marck affirme que la pratique quotidienne confirme les résultats de l’enquête : «Nous constatons quotidiennement que les entreprises ne perçoivent généralement pas les risques de dommages environnementaux. Elles ne tiennent donc pas compte des conséquences financières éventuelles, ni de l’atteinte à leur réputation y afférente. Ce risque mérite lui aussi davantage d’attention en 2016.»

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Les 3 risques professionnels les plus sous-estimés
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Les trois risques sont : atteinte à la réputation : huit entreprises sur dix mettent leur réputation en jeu; cybercriminalité : à peine la moitié des entreprises cryptent systématiquement leurs données sensibles; pollution environnementale : 50% n'ont pas conscience de la pollution du sol.
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