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Une journée sous le signe de la résilience

Sep 22, 2020 | Data Center | 0 commentaires

ICT Infra et Security Forum 2020 au Van der Valk Hotel Nivelles-Sud le 13 octobre 2020. L’infrastructure et la sécurité comme fondements de la résilience.

Résilience, nouveau maître-mot depuis la pandémie. les entreprises ont pris conscience de la nécessité de disposer d’infrastructures informatiques à haute disponibilité. Elles les veulent aussi accessibles à distance, le tout associé à une sécurité renforcée. Ce seront les thèmes des salons ICT Infra 2020 et Security Forum 2020. Rendez-vous le 13 octobre au Van der Valk Hotel de Nivelles.

«On se dirige vers des infrastructures à la fois performantes et ouvertes. Le cloud est sans doute l’une des stratégies les plus pertinentes. IDC l’affirme, souligne François Vajda, General Manager, Mark-Com Event, la société qui organise les deux événements. D’un côté, une incertitude économique qui accélère l’adoption des services cloud et booste la demande des data centers. De l’autre, des entreprises de nombreux secteurs -comme les transports, l’hôtellerie ou la vente au détail- confrontées à une chute significative de leur activité qui réduisent leurs investissements IT.»

Résilience opérationnelle…

Au-delà des problèmes sanitaires, cette pandémie a soulevé des questions sur la continuité d’activité. En effet, il s’agit de considérer quels sont les services les plus importants pour le succès de l’entreprise. Et, par conséquent, prioriser les services qui doivent être opérationnels en étant compatibles avec le télétravail. Objectif : maintenir le cœur de métier. Désormais, la résilience opérationnelle arrive en tête des préoccupations de la majorité des chefs d’entreprise.

L’essor du télétravail illustre bien la tendance. Au lieu d’envisager cette contrainte comme une dépense ponctuelle et réactive, il est possible d’opter pour un investissement à l’épreuve du temps. «Ce peut être la mise à niveau de la technologie  pour faciliter un régime de travail flexible à long terme. Ce peut être l’introduction de l’efficacité de logiciels de collaboration à distance. Ou la migration des serveurs vers le cloud. Voire le renforcement de la cybersécurité relative au stockage des données dans le cloud. Les pistes sont multiples», énumère François Vajda.

… et résilience organisationnelle

Même si les IT sont souvent appelés à intervenir rapidement, notamment pour améliorer les capacités de télétravail et protéger les actifs essentiels, il importe tout autant qu’ils mettent en place une stratégie et des plans afin d’assurer la résilience organisationnelle. En se consacrant tôt à la planification, ils contribueront à une exécution rapide et efficace des mesures à prendre.

Avec la transition vers le cloud, bon nombre d’organisations sont déjà sur la bonne voie pour qu’un événement majeur ne perturbe pas leurs opérations essentielles. Premier conseil : planifier une solution de rechange en cas d’arrêt du data center. Malgré la disponibilité de l’infrastructure physique, le risque que du personnel ne puisse assurer le fonctionnement du centre de données est bien réel. Bref, faire le point sur les opérations essentielles. Evaluer dans la foulée la vulnérabilité de cette infrastructure aux contraintes. Enfin, mettre en place un plan d’urgence pour atténuer ce risque.

Là, on passe réellement à l’ère du cloud

Qui dit cloud dit possibilité d’accéder aux services de n’importe où, n’importe quand et à partir de presque n’importe quel appareil. Ce fut le premier besoin à la mi-mars ! De fait, les nouveaux flux de travail peuvent être acheminés rapidement aux fins de capacités libre-service. Mieux : ils sont ouverts aux modifications sur-le-champ -processus et configurations.

Les fournisseurs de services dans le cloud sont désormais aux premières loges. Ils ont la souplesse voulue pour adapter les solutions :  largeur de bande, capacité. Cette disposition est clairement recherchée. «Aujourd’hui encore, il nous faut gérer l’incertitude; nous naviguons dans l’inconnu, poursuit François Vajda. Plus tard, ces mêmes solutions dans le cloud auront une importance énorme pour permettre aux organisations d’accélérer leur délai de mise en marché. On verra davantage de solutions d’affaires en libre-service.»

Favoriser la collaboration virtuelle par défaut

Un virus chasse l’autre. La dernière fois que les organisations ont investi massivement dans les outils de collaboration, c’était lors de la crise découlant de la pandémie de grippe H1N1. Suivant cette transition vers le télétravail, nous avons assisté à un retour du balancier.

Depuis, les outils de collaboration se sont nettement améliorés. La bande passante et le matériel de vidéoconférence sont beaucoup moins coûteux. Leur qualité est beaucoup plus élevée. De même, les appareils mobiles sont beaucoup plus fonctionnels. Et les plateformes de collaboration nettement plus intuitives.

«On a tous les outils pour faciliter la collaboration, accélérer les délais d’exécution et réaliser des économies.  Et cela en diminuant les déplacements. Après tout, c’est aussi une forme de résilience !» 

Répondre à des besoins technologiques plus larges

Nous sommes dans ce moment particulier où les organisations réévaluent leur approche du travail à distance. Et donc les risques qui y sont associés. Nombre de collaborateurs travaillent sur des équipements personnels. Les politiques de sécurité ne sont tout bonnement pas respectées. Du coup, le risque et l’exposition de l’entreprise sont considérablement accrus. De même, sans espaces de partage de fichiers appropriées, de nouveaux silos de données sont susceptibles d’être créés. «La question de la protection des données se oppose aujourd’hui en termes de gestion», estime encore François Vajda.

Et donc gestion des risques. Les attaques par ransomware, pour ne citer qu’elles, sont implacables; ils se raccrochent dès que possible au coronavirus. Par ailleurs, les fausses informations créent de l’incertitude. On peut prévoir, mais peut-on tout prévoir ? La plupart des plans de continuité d’activités ne peuvent pas prendre en compte les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui tout simplement parce qu’ils n’ont pas de précédent !

«Si vous êtes en mesure de vous adapter rapidement, vous placerez votre organisation dans de meilleures dispositions pour faire face à l’avenir, quel qu’il soit.»

Facteur de résilience, avantage concurrentiel

On l’a compris, cette pandémie modifie les schémas de travail. Les multiples problèmes rencontrés ces derniers mois montrent à quel point les disrupteurs sociétaux peuvent avoir un impact sur la santé opérationnelle et l’architecture informatique. Ils illustrent aussi la manière dont les organisations dotées d’une approche stratégique de la technologie utilisent cette dernière comme un facteur de résilience et un avantage concurrentiel.

C’est dans ce contexte que s’ouvriront les salons ICT Infrastructure et Security Forum le 13 octobre prochain, le même jour et sur un seul et même site. «Le succès des éditions précédentes démontre un réel intérêt pour un événement associant conférences de haut niveau et espace d’exposition.» L’ambition ? Apporter aux responsables d’entreprises francophones une réponse pratique à leurs préoccupations en leur présentant les dernières évolutions technologiques dans les domaines de l’infrastructure et de la sécurité informatiques, ainsi qu’en leur permettant de rencontrer les acteurs de terrain susceptibles de les accompagner dans leur démarche.

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ICT Infra et Security Forum 2020 au Van der Valk Hotel Nivelles-Sud le 13 octobre 2020. L’infrastructure et la sécurité comme fondements de la résilience.
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