Lorsque l’enquête a été menée pour la première fois, plus de 50% des répondants souhaitaient principalement réduire les coûts en externalisant l’IT. Si, aujourd’hui, cet objectif reste important (26%), il ne domine plus. Les motivations évoluent. L’amélioration de la qualité (21%), l’accès à la connaissance et aux compétences (19%) et un délai de «Go-To-Market» plus court des nouveaux services (11%) s’imposent.

Partout dans le monde, cette tendance indique que l’externalisation gagne en maturité et que l’on s’intéresse également à la création de valeur, à côté des économies de coût, indique KPMG, qui vient de divulguer les résultats de la 8e étude «Service Provider and Performance Satisfaction» (SPSS). Avec 2100 contrats d’externalisation IT examinés (y compris 70 contrats belges) d’une valeur de 11 milliards EUR, il s’agit de la plus importante étude mondiale consacrée aux contrats d’externalisation de l’IT.

Autre constat : la satisfaction relative à l’externalisation informatique est plus faible en Europe que dans d’autres régions. En Europe, 53% se déclarent satisfaits ou très satisfaits, contre 66% en région Asie-Pacifique et 68% en Amérique du Nord et du Sud.

Pour KPMG, il faut chercher l’explication dans le fait qu’il y a peu de cohérence dans la manière dont les entreprises abordent l’intégration et la gestion des services externalisés. La moitié des répondants ont déclaré que les attentes envisagées au sujet de la contribution de la gouvernance de l’externalisation n’ont été que partiellement satisfaites.

La satisfaction sur le plan de l’innovation est plus élevée (70% contre 61%) lorsque la sous-traitance est confiée à des prestataires de services offrant des services spécialisés (SaaS, Paas, IaaS…). Pourtant, de nombreuses entreprises recherchant l’innovation n’osent pas encore osé aller vers le cloud.

Si les raisons sont connues, KPMG les a chiffrées : risques liés à la localisation des données, la sécurité et la vie privée (28%),

préoccupations concernant la réglementation et la conformité (16%),

scepticisme quant à la soi-disant facilité avec laquelle les services cloud peuvent être intégrés aux systèmes informatiques existants (17%).

 

L’étude en détail :

http://www.kpmg.com/BE/en/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Pages/outsourcing-technology-related-services.aspx

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Outsourcing... Bien plus que des réductions de coûts
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Si, aujourd'hui, l'objectif de réduire les coûts à travers l'outsourcing reste important (26%), il ne domine plus. Les motivations évoluent
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