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Numérique : l’enseignement francophone à la traine
Si l’enseignement numérique a explosé au plus fort de la crise sanitaire, la Fédération Wallonie-Bruxelles montre aussi son retard sur le reste de l’Europe.
L’enseignement francophone à la traine. En Europe, 87 % des enseignants ont demandé à leurs élèves de s’exercer ou d’exécuter des tâches via une plateforme numérique. En Fédération Wallonie-Bruxelles, 64 % seulement. Quid pour la prochaine année scolaire ?
Bien évidemment, la numérisation s’est accélérée dans l’enseignement européen dès la mi-mars. Ainsi, l’utilisation de Wazzou, la plateforme numérique dédiée à l’enseignement primaire. Celle-ci est passée de 16,6 K utilisateurs uniques durant l’année scolaire 2018-2019 à 72 K utilisateurs uniques pour l’année scolaire 2019-2020. Sur toute l’année scolaire -du 1er septembre au 30 juin- 25,8 M d’exercices ont été réalisés. Soit cinq fois plus que l’année scolaire précédente. Udiddit, la plateforme destinée à l’enseignement secondaire, est passée de 11,9 K utilisateurs uniques en 2018-2019 à 34,6 K utilisateurs uniques en 2019-2020.
Peu de tests numériques
N’empêche : cette accélération est à nuancer. Sanoma Learning, la maison-mère de l’éditeur éducatif Van In, a lancé début juin une enquête européenne auprès des enseignants du primaire et du secondaire. Objectif ? Mesurer les effets du coronavirus sur la manière d’enseigner.
Bien évidemment, la façon d’enseigner a changé. Premier constat : la proportion des cours à distance dédiés à l’ensemble de la classe est passée de 17 % à 79 %. Deuxième constat : le nombre d’enseignants ayant demandé à leurs élèves d’effectuer des exercices ou des tâches sur une plateforme numérique a progressé de 59 % à 87 %. Quant au nombre d’enseignants qui ont eux-mêmes enregistré des webcasts, il est passé de 7 % à 35 %. Enfin, l’utilisation de tests numériques a augmenté de 13 % à 27 %.
Plus de temps de préparation pour les professeurs
A travers l’étude, il a également été demandé aux enseignants combien de temps, selon eux, les élèves ont consacré à l’école en ligne et à leurs devoirs. 59 % des enseignants de l’enseignement francophone estiment que leurs élèves y ont consacré moins de temps. Pour 19 %, ce fut plus de temps.
67 % des enseignants ont estimé que leur temps de préparation des leçons à distance a été supérieur à celui consacré en temps «normal». Pour 14% des enseignants, il a été inférieur.
«Nous pensons que combiner le numérique avec l’instruction en classe, en particulier en faisant jouer leur valeur ajoutée respective, est le moyen idéal pour parvenir à construire le meilleur des mondes, estime Winfried Mortelmans, CEO, Van In . Il faut donc poursuivre sur cette voie. Et donc continuer à utiliser la force du numérique de la bonne manière. La qualité de l’enseignement n’en sera que meilleure.»
La Fédération Wallonie-Bruxelles en retard
Si ces résultats montrent un effort notable, ils indiquent aussi un retard par rapport à la moyenne européenne. C’est très net au niveau de la réalisation des tâches ou des exercices en ligne. 30 % en Fédération Wallonie-Bruxelles, contre 59 % en moyenne en Europe. Durant la crise, 64 % des enseignants y ont eu recours, contre 87 % en moyenne dans les pays interrogés… et 89 % en Flandre !
Autres indices : moins de webcasts pendant la crise corona (21 %) qu’en Europe (35 %). D’autres matériaux pédagogiques ont également été envoyés via e-mail. 66 % dans l’enseignement francophone contre 56 % en Europe. Les vidéos pédagogiques ont été beaucoup moins utilisées par la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’en Europe durant la période du coronavirus. Le rapport est de quasi 1 à 2 : 38 % contre 70 % en Europe.
En revanche, concernant les tests numériques, si 13 % des enseignants en Europe utilisaient déjà cette fonction ante corona, c’était déjà 18% en Fédération Wallonie-Bruxelles !
Des écarts, parfois des similitudes
75 % des enseignants considèrent qu’il est plus difficile que d’habitude d’enseigner à l’ensemble de la classe. Soit, ici, un pourcentage similaire à la moyenne européenne qui est de 77 %.
En moyenne, 59 % des enseignants de l’enseignement francophone estiment que leurs élèves ont consacré moins de temps à l’école et aux devoirs en ligne que d’habitude. Cette estimation est identique à la moyenne européenne.
Enfin, plus d’enseignants européens (80 %) que d’enseignants bruxellois francophones (67 %) ont passé davantage de temps à la préparation des cours à distance, contrairement à la période ante corona.
Les cours à distance, le tableau numérique, les travaux via des plates formes, les ENFANTS détestent et ne connaissent RIEN! Faite une simple expérience : demandez-lui par exemple de calculer le prix d’un terrain carré dont le prix est donné en dollars par dm^2, vous aurez bien entendu donné le cours du dollar américain.
Les enfants qui “apprennent” avec écran ne savent que répéter et mimer, ce ne sait faire que l’écran.En outre, pour les enfants, c’est mortel de “travailler” avec des algorithmes en lieu et place de l’humain!La publicité mensongère et sournoise faite par et pour les TIC nous replonge 70 en arrière avec celle faite par les producteurs de tabac, les fabricants de cigarettes qui pendant 70 ans ont payé et paye encore des “scientifiques” mus par l’attractivité du DIEU ARGENT.Chacun fait ce qu’il veut de ses enfants et petits-enfants mais je peux vous garantir que les miens ne fréquenteront jamais des écoles avec écrans, comme le firent Steve Job, Bille Gate, et nombre d’ingénieurs de la Silicon Valley! La formation à la pensée de mes petits-enfants n’a pas de prix! Jamais, je ne me laissez berner par TOUS ces marchands de vent et d’illusion!