La performance incomparable du stockage full-flash est source d’économies. Démonstration par Arnaud Bacros, Country Manager, BeLux, EMC.

° 2016, année du full-flash pour le stockage primaire, avait annoncé EMC en début d’année. Cela se vérifie-t-il, en particulier sur le marché BeLux ?

Arnaud Bacros : «Je parlerais plus volontiers de point d’inflexion. En 2016, le TCO du full-flash peut être inférieur à celui d’une solution de stockage hybride, voire celui d’une solution traditionnelle. Et cela change tout ! Hier, le stockage flash était assimilé à un stockage de niche, une solution certes fort utile, mais confinée. En cause, son coût -le premier frein à l’adoption du full-flash, selon les analystes. Plus aujourd’hui. En termes de marché, c’est un retournement. Selon IDC, le marché du stockage traditionnel s’est sensiblement érodé : – 18% en Belgique, alors qu’en même temps le marché de full-flash a progressé de 21% au niveau mondial. Aujourd’hui, EMC détient 31% du marché All Flash au niveau mondial !»

° Comment représenter cette démocratisation ?

«A travers Unity, une nouvelle gamme de baies de stockage All Flash et hybrides destinée aux PME particulièrement abordable. Une baie Unity peut gérer jusqu’à 1,6 Po de données en All Flash (Unity 600F) et jusqu’à 3 PB sur un modèle hybride (Unity 600), avec une performance atteignant 300 000 IOPS. Reposant sur une architecture de contrôleur actif-actif, la baie Unity intègre en standard les snapshots, la réplication synchrone ou asynchrone et le chiffrement natif (au niveau du contrôleur), un nouveau système de fichier évolutif pour le transactionnel et la gestion de fichiers traditionnelle, ou encore une API Rest complète pour l’automatisation ou les scénarios DevOps. Cette baie 100% flash, flash hybride ou convergée associe la flexibilité du stockage unifié aux performances et à l’évolutivité du flash afin de prendre en charge un portefeuille complet de charges applicatives sur une seule architecture.»

° Qu’est-ce qui peut motiver, aujourd’hui, une entreprise à passer au full-flash ?

«Les limites du stockage traditionnel, tout simplement. Le stockage sur disque a montré ses limites, menacé par les volumes incommensurables de données et leur utilisation décuplée par les nouvelles applications big data qui commencent à voir le jour. En même temps, les budgets stagnent, quand ils ne diminuent pas. Hier, il fallait une multitude de serveurs et d’armoires de stockage pour générer de la performance. Le taux d’utilisation de ces disques et processeurs était toujours très bas -moins de 20%. De là, un gaspillage d’espace, d’énergie et de licences.

«La performance incomparable du flash est source d’économies. En améliorant les temps de réponse de façon drastique, les baies full-flash optimisent le rendement des CPU. Les processeurs qui exécutent la base de données ne passent plus l’essentiel de leur temps à attendre le stockage et sont dès lors plus actifs. Utilisés plus efficacement, ils permettent de réduire le nombre de CPU affectés à la base et, dès lors, de réduire le nombre de licences nécessaires. Tout se tient.»

° Nos entreprises sont-elles conscientes de ces gains potentiels ?

«C’est à nous de le leur démontrer, ce que nous faisons à travers nos assessments. Nous leur proposons de comparer leur existant à une solution full-flash optimalisée. Et donc de tout chiffrer, je dis bien tout. Consolidation, rationalisation, tout contribue à simplifier l’architecture du stockage et, dès lors, fluidifier son administration. D’autant que le maintien en condition opérationnelle se révèle notablement plus simple à adresser. La réduction des données que l’on peut obtenir sur ces nouvelles solutions rend les business cases encore plus attractisf. Cela permet de diminuer l’investissement grâce à la compression, la déduplication et le snapshotting. De plus, ces mêmse mécanismes limitent la croissance des disques et permettent de maitriser les coûts totaux des solutions.

«D’une manière générale, le disque flash est plus fiable que le disque dur. Par sa conception entièrement électronique, il est exempt des fragilités intrinsèques des disques mécaniques. Il n’est pas non plus soumis aux effets ‘boules de neige’ des disques durs qui tombent en panne en cascade suite aux tensions causées par les reconstructions des premiers éléments qui avaient cessé de fonctionner. Nous en avons profité pour simplifier nos modèles commerciaux et de support : les softwares sont packagés et, beaucoup plus simple, la maintenance est réduite à 11% du prix des solutions et est fixe dans le temps, ce qui est unique sur le marché.»

° Est-ce la fin des supports traditionnels ?

«Aujourd’hui, les disques 15 TB flash sont disponibles en format 2,5 pouces et les premiers disques 60 TB flash en 3,5 pouces ont été présentés. Avec l’amélioration de la densification dans les puces NAND, qui conduit inexorablement à l’érosion des coûts de production, les disques mécaniques auront de plus en plus de difficulté à offrir un avantage. Un seul média qui consomme 10 fois moins d’espace et 20 fois moins d’électricité qu’un autre pour une performance et une fiabilité bien plus élevée, c’est un véritable saut qualitatif. Enfin, si nous sommes leaders au niveau des ventes, nous le sommes aussi de par nos investissements en R&D. Notre offre est la plus large.

«En fonction des résultats des assessments, nous adressons les besoins des clients avec nos différentes solutions. XtremIO, notre technologie historique, nous permet d’adresser des workloads très spécifiques; cette solution offre un très haut taux de réduction pour de très hautes des performances et une administration simplifiée. Récemment, nous avons sorti une gamme VMax qui répond parfaitement aux besoins en termes de réplication et de disponibilité -jusqu’à 4 PB de données pour un coût total de possession inférieur à celui des baies de disques traditionnelles.Les Unity All Flash, présentés il y a peu, permettent d’adresser les besoins du mid-market aux prix mid-market; ces produits sont le fruit de notre longue expérience avec le VNX combinée avec notre expérience flash. Enfin, nos baies DSSD D5 de stockage flash en rack sont destinées aux applications travaillant de façon intensive sur les données et exigeant des niveaux élevés de performance et de très faibles latences; elles permettent d’accélérer par un facteur 10 les traitements sur les applications de type séquençage génétique, détection de fraude ou autorisation de cartes de crédit. Démocratiser ne signifie pas banaliser, nous préservons notre suprématie !»

 

 

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Full-flash : 2016, point d'inflexion, selon EMC
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Full-flash : 2016, point d'inflexion, selon EMC
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La performance incomparable du stockage full-flash est source d’économies. Démonstration par Arnaud Bacros, Country Manager, BeLux, EMC.
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