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Dépenses cloud, on va serrer les boulons !

Fév 29, 2024 | Cloud | 0 commentaires

Réduire les dépenses sans réduire la valeur tirée des investissements dans le cloud. Ou comment serrer les boulons. C’est l’enjeu du moment selon les professionnels du FinOps

Serrer les boulons… Alors que les pressions économiques se poursuivent à partir de 2023 et que les dirigeants examinent à la loupe les dépenses cloud, les équipes FinOps donnent la priorité à la réduction du gaspillage et à la gestion efficace des remises engagées, selon la quatrième enquête annuelle State of FinOps de la FinOps Foundation.

La réduction du gaspillage et des ressources inutilisées est la priorité absolue des praticiens FinOps, citée par plus d’un membre sur deux de la FinOps Foundation (1 245 personnes dans plus de 1 000 entreprises). En cause, les tendances macroéconomiques. « Les entreprises cherchent des moyens de réduire leurs dépenses sans réduire la valeur qu’elles tirent de leurs investissements dans le cloud », observe Mike Fuller, Technical Director, FinOps Foundation.

L’analyse de la puissance de calcul n’est pas tout

Pour la FinOps Foundation, les démarches de contrôle des coûts continuent à se concentrer sur la puissance de calcul. « Cela n’est pas surprenant, car il s’agit également du segment le plus générateur de dépenses pour la plupart des entreprises », note l’organisation dans son analyse.

Deux-tiers des professionnels interrogés indiquent ainsi que leur entreprise pratique des optimisations massives sur les dépenses relatives au calcul. Une proportion qui chute nettement quand on s’intéresse à d’autres types de services, comme la data et le stockage (44 %), les bases de données (39 %) ou encore les conteneurs (28 %).

Bref, pour la FinOps Foundation, « il reste des progrès à accomplir ». Et c’est encore plus vrai dans les domaines naissants, comme le Serverless où seuls 15% des spécialistes du FinOps indiquent que leur organisation met déjà en oeuvre des optimisations massives, tandis que 48% se contentent de contrôles assez basiques de l’adéquation entre besoins et dépenses.

Quand les FinOps prennent le relais

La gestion des remises basées sur l’engagement est une autre priorité majeure pour 43 % des personnes interrogées, suivie par une prévision précise des dépenses cloud (41 %), l’allocation complète des dépenses cloud (38 %), l’adoption organisationnelle de FinOps (36 %) et la responsabilisation des ingénieurs (35%).

Ces données représentent un changement par rapport aux années précédentes. « Donner aux ingénieurs les moyens d’agir est passé de la première place pour la première fois depuis le début de l’enquête en 2020 », constate Mike Fuller. Une preuve de maturité, c’est sûr.

Bien que ce changement témoigne de l’impulsion actuelle en faveur de la réduction du gaspillage du cloud, « nous pensons que les praticiens FinOps considèrent toujours l’autonomisation des ingénieurs comme une voie importante pour atteindre la rentabilité, et cela reste en tête de la liste des priorités clés », a-t-il ajouté.

Serrer les boulons… pour mieux comprendre la trajectoire des dépenses

La ventilation des données par montant d’argent dépensé dans le cloud, la réduction du gaspillage et des ressources inutilisées sont des priorités absolues pour tous les niveaux de dépenses, mais il existe des différences dans les plus hautes priorités.

La gestion des remises basées sur l’engagement est la deuxième priorité des deux principales catégories de dépensiers. Pour ceux qui dépensent moins, la deuxième priorité est la prévision des dépenses cloud, ce qui montre « la nécessité de comprendre la trajectoire des dépenses avant qu’elles ne deviennent incontrôlables », conclut Mike Fuller.