Selon une récente étude de Blue Yonder et WMG, de l’Université de Warwick, nous ne sommes qu’aux premiers pas d’une supply chain digitale. 

Seules 14 % des entreprises sondées disposent actuellement de supply chain prescriptives ou autonomes (niveaux 3 et 4 sur une échelle de 1 à 4). Un vrai retard. En même temps,  leurs ambitions de transformation digitale sont élevées. Plus de la moitié (54 %) d’entre elles déclare vouloir mettre en place une supply chain prescriptive ou autonome d’ici 2025. En effet, les distributeurs n’ont pas les outils pour répondre à l’évolution de la demande en temps réel. Seuls 8 % d’entre eux actualisent les processus de prévision de la demande en temps réel. Et plus d’un cinquième (21 %) utilisent encore des tableurs pour ce processus. En revanche, près des deux tiers (64 %) souhaitent passer à des ajustements prescriptifs ou autonomes dans les cinq prochaines années

Les tableurs, encore utilisés par une entreprise sur quatre

Aujourd’hui, plus de la moitié (60 %) des distributeurs interrogés par Blue Yonder gère les inventaires omnicanaux comme des canaux distincts. Toutefois, près des trois quarts (73 %) souhaitent atteindre une capacité omnicanal complète dans les cinq prochaines années. 39 % d’entre eux ont l’intention d’utiliser l’AI pour déterminer les emplacements de stock optimaux pour chaque transaction client. Un quart (25 %) utilise encore des tableurs pour gérer les réapprovisionnements, tout en étant conscients qu’il faudrait une approche automatisée. Ainsi, près de la moitié (45 %) prévoit d’avoir une approche totalement autonome dans cinq ans.

Les stratégies de tarification sont trop statiques

En matière de prix, la majorité des distributeurs travaille à partir d’un calendrier promotionnel statique. Seuls 13 % d’entre eux optimisent les prix de manière dynamique. À l’heure actuelle, seuls 11 % des distributeurs évaluent plusieurs facteurs tels que les stocks, la marge et le gaspillage pour effectuer des promotions. Mais près de la moitié (46 %) prévoit de le faire dans cinq ans. Actuellement, seul un petit nombre d’entre eux (11 %) utilisent l’AI pour les remises et promotions. Mais dans cinq ans, ils devraient être 42 %.

La planification et la stratégie financières doivent être reliées en temps réel

Les distributeurs savent qu’ils doivent inclure des paramètres clés tels que le stock et la marge dans la planification et la définition de la stratégie financière. Seuls 11 % le font actuellement, mais 40 % veulent s’y mettre d’ici 2025. Les distributeurs souhaitent également passer d’une approche statique à une approche en temps réel. Aujourd’hui, seuls 7 % ont la possibilité de le faire, mais 36 % se sont fixés cet objectif ambitieux pour les cinq prochaines années. «Le secteur de la distribution évolue rapidement. Et l’impact du COVID-19 lui fait vivre une période de transformation profonde, indique Jan Godsell, Professor of Operations & Supply Chain Strategy, Warwick UniversityÀ l’heure actuelle, il est crucial pour les distributeurs de pouvoir gérer les différents facteurs de perturbation de leur supply chain en temps réel. Mais leur dépendance des processus manuels ne permettent pas une adaptation rapide à ces nouveaux défis. » Les distributeurs sont conscients de la nécessité de digitaliser leur supply chain. Cela leur permettra d’évoluer et de procéder à des ajustements en fonction de facteurs internes, tels que l’évolution des objectifs organisationnels, et de facteurs externes, comme l’évolution des besoins des clients.  

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Supply chain prescriptive et autonome. Quand ?
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Selon une récente étude de Blue Yonder et WMG, de l'Université de Warwick, nous ne sommes qu'aux premiers pas d'une supply chain digitale.
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