L’Agent et le Développeur
Un Développeur humain, confiant en son savoir,
Se vit défier par l’Agent d’un nouveau pouvoir :
« Voyons, dit l’IA, qui plus vite pourra faire
Un code parfait, robuste et exemplaire. »
L’Agent, dès le départ, frappe fort, sans répit,
Ses circuits bourdonnants, son esprit infini.
Il génère des lignes, teste, déploie sans cesse,
Sans pause ni café, sans crainte ni faiblesse.
L’Humain, plus lent, observe et prend le temps :
Il doute, il relit, corrige en réfléchissant.
Il sait que la vitesse cache souvent l’erreur,
Que l’ombre d’un bug peut ruiner tout l’ardeur.
L’Agent s’épuise à trop vouloir briller,
Livrant mille scripts, mais parfois mal liés.
Quand vient l’ultime test, le crash est éclatant :
Son code parfait n’était que mirage brillant.
L’Humain, serein, présente son travail :
Moins de lignes, plus de sens, et nul détail bancal.
Le client applaudit, le verdict est certain :
La prudence et l’esprit ont vaincu la machine en vain.
Moralité :
Dans l’ère des algorithmes, il faut bien se rappeler
Que l’outil le plus fort n’est rien sans l’œil exercé.
Vitesse est un atout, mais l’art reste humain :
La main qui sait penser gagne au dernier chemin.