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Emploi : passez au « remote first » !

Déc 15, 2022 | Workplace | 0 commentaires

Dennis Valkema, de Deel, estime que les entreprises belges doivent passer d’une politique hybride de recrutement à une approche « remote first ». Et prône la confiance plutôt que le contrôle.

« Dans le secteur des technologies de l’information en particulier, il existe de nombreux profils intéressants et disponibles dans les pays voisins, dans le même fuseau horaire, voire les fuseaux horaires adjacents. Profitez-en ! Augmentez votre vivier de talents. Trouvez le candidat parfaitement en phase avec la culture de votre entreprise ! » Pour Dennis Valkema, Benelux Leader, Deel, nos entreprises doivent de toute urgence envisager leurs politiques hybrides. Et reconsidérer le recrutement des talents sous un autre angle. « La priorité passe du lieu où vos collaborateurs vivent et travaillent à leur contribution possible au succès et à la croissance de votre entreprise. »

La révolution du télétravail n’est pas finie. Les entreprises et les organisations qui n’ont pas de politique structurelle en matière de télétravail risquent de perdre les bons talents sur un marché du travail compétitif, où la génération Z en particulier est très critique à l’égard des employeurs. Selon Dennis Valkema, nos entreprises doivent de toute urgence envisager leurs politiques hybrides et le recrutement des talents sous un autre éclairage. « 2023 sera l’année où les entreprises chercheront les bonnes personnes au-delà des frontières ! »

Salaire moindre en échange de pouvoir télétravailler

Parallèlement à l’augmentation du salaire, le télétravail est un des avantages les plus attrayants. C’est, du moins, ce qu’a révélé une étude d’Eline Moens, affiliée à l’Université de Gand, au début de cette année. Les collaborateurs sont prêts à accepter un salaire moindre en échange d’une augmentation du nombre de jours de télétravail. C’est la raison pour laquelle le recrutement des bonnes personnes pour pourvoir aux postes vacants n’a pas été plus facile l’année dernière.

Dennis Valkema : “Il faut faire évoluer la discussion sur le travail hybride en passant du contrôle des travailleurs à la confiance dans les femmes et les hommes qu’on a embauchés soi-même.”

Accorder plus de confiance

Afin de tirer pleinement parti des avantages des travailleurs étrangers, Dennis Valkema estime que « les entreprises doivent évoluer et passer d’une politique hybride à une approche ‘remote first’ ». La première prévoit que les travailleurs se rendent encore au bureau de temps en temps, alors que la seconde mise sur le travail distance. Cette approche exige une méthode de travail différente. A cette approche, une condition. Les entreprises doivent accorder plus de confiance à leurs collaborateurs. Et ne pas associer le télétravail à une éventuelle baisse de la productivité.

« Les entreprises doivent oser se remettre en question. J’entends par là  s’interroger sur l’origine de leur méfiance à l’égard de leurs travailleurs, poursuit Dennis Valkema. À titre personnel, j’estime que les collaborateurs qui ont un environnement de travail ordonné à la maison sont plus productifs. Ils sont aussi plus heureux que ceux qui travaillent en mode ‘nine-to-five’ au bureau… contre leur gré. Il faut donc faire évoluer la discussion sur le travail hybride. Et somme, passer du contrôle des travailleurs à la confiance dans les femmes et les hommes qu’on a embauchés soi-même. »