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Kyndryl, la reconnaissance du marché

Mar 14, 2024 | Data Center | 0 commentaires

Kyndryl, premier fournisseur de services technologiques d’infrastructures au monde, surfe sur la vague de la reconnaissance du marché BeLux pour la qualité de ses prestations.

Deux brochures en évidence, deux formes de reconnaissance. Dans la première, le Partnership Benchmark 2023 de S-Square, Kyndryl occupe une belle place tout en haut à droite dans le carré des Leaders du segment Infrastructure & Cloud avec une note de 3,87 devançant respectivement Accenture, DXC et Cegeka. Dans le 2023 BeLux IT Sourcing Study de Whitelane, Kyndryl s’impose avec un niveau général de satisfaction de 82 %, soit l’un des meilleurs en zone Belux, toutes activités IT confondues.

Pour Liesbet D’hoker, Managing Director, Kyndryl BeLux, ces deux brochures disent beaucoup du travail accompli par l’ex-filiale d’outsourcing d’IBM depuis sa scission en 2021, aujourd’hui premier fournisseur de services d’infrastructures au monde. Si sa situation financière est toujours délicate, la reconnaissance du marché est indéniable. Partout. Et, en particulier, en zone BeLux. Kyndryl redouble d’énergie et d’activité sur ses différents marchés. Soit six pratiques mondiales de services gérés et une pratique de conseil aux clients qui combinent services gérés, services de conseil et implémentation. Chacune des six pratiques gère un aspect différent de la technologie : cloud ; digital workplace ; security & resiliency; network & edge; data & AI ; core enterprise & zCloud applications.

Un centre de ressources exceptionnel autour des mainframes

La dernière activité est unique. « Tous les clients mainframe sont en phase de modernisation, observe Liesbet D’hoker. De la migration des grands systèmes à leur automatisation, nous aidons ces grands comptes à concevoir un parcours vers la transformation grâce à une stratégie de modernisation sur mesure de leurs systèmes qui accorde la priorité aux applications et données. »

Aujourd’hui, l’entité Belux propose un centre de ressources exceptionnel au départ de ses data centers en Belgique « Désormais, les charges de travail des mainframes des divers pays d’Europe seront regroupées sur les z-16 du sud du pays », précise, non sans fierté, Liesbet D’hoker.

Belfius, Carrefour, Daikin… Une belle reconnaissance !

Du lourd, aussi, avec le nouvel accord de services signé l’an passé avec Belfius. Le nouveau partenariat -encore une belle reconnaissance- est conçu pour offrir une plus grande flexibilité et débloquer de nouvelles technologies pour favoriser l’innovation et la satisfaction client grâce à de nouveaux services hybrides et à des investissements continus dans les plates-formes technologiques sur site du groupe.

Pratiquement, Kyndryl continue d’assurer une gestion opérationnelle résiliente en fournissant des plates-formes d’infrastructure privées en tant que Platform-as-a-Service, telles que le mainframe et les serveurs distribués et le workplace. Cela concerne, entre autres, le data center, le réseau LAN et la sécurisation de l’environnement informatique de Belfius.

Parmi les autres clients majeurs, souvent de longue date, citons encore Daikin et Carrefour. Pour ce dernier, Kyndryl a assuré la migration de toutes ses opérations (plus de 400 serveurs) ensemble avec Carrefour sur Google Cloud Platform.

La valeur commerciale de l’IA à portée de main

En termes de tendances de marché, Liesbet D’hoker constate un intérêt croissant autour de l’intelligence artificielle au bénéfice de leurs plans de modernisation. « Le consensus est que le potentiel de la GenAI dépasse de loin le risque. Néanmoins, les dirigeants de la haute direction sont conscients des risques, et même s’ils s’efforcent de tester et d’innover, de nombreuses discussions et travaux de conseil auront lieu sur le maintien de la confidentialité, la protection de la propriété intellectuelle, l’arrêt des fuites de données et la maîtrise des coûts. Et là, à ces différents niveaux, nous avons le potentiel pour intervenir ! »

L’intelligence artificielle suppose plus de gouvernance. Les entreprises qui ne disposent pas des compétences internes nécessaires pour gérer leurs données auront besoin de partenaires de confiance experts en gouvernance des données, en processus métier et en applications de pointe adaptées à leur secteur. « Ce n’est qu’à ce moment-là que les parcs informatiques basés sur l’IA pourront apporter une valeur commerciale essentielle. »

Et, au bout, le projet de réduire l’empreinte carbone

Cependant, d’autres tendances – comme les stratégies cloud intelligentes, le renforcement des systèmes de sécurité et de résilience et l’utilisation de la technologie pour le progrès climatique – définiront également le paysage technologique et la prise de décision au cours de l’année à venir. « Je vois aussi que les organisations recherchent des conseils pour créer une culture centrée sur le développement durable, poursuit Liesbet D’hoker. Toutes veulent réduire de manière significative leur empreinte carbone. Pour tirer pleinement parti de la technologie, les responsables informatiques et du développement durable doivent développer des projets évolutifs capables d’intégrer des solutions environnementales dans les pratiques commerciales actuelles. »

La Managing Director BeLux attend beaucoup, aussi, des nouvelles méthodes de travail. Depuis que les entreprises ont commencé à s’équiper pour une économie basée en partie sur le travail hybride il y a quelques années, le besoin d’agilité numérique n’a fait que s’accélérer, constate-t-elle. « En plus de poursuivre leurs investissements dans les technologies de lieu de travail numérique pour améliorer l’efficacité, la productivité, la sécurité et les capacités, les entreprises commenceront à se concentrer davantage sur l’expérience. »

Des technologies telles que l’IA et le cloud contribuent à alimenter ces tendances, mais les employeurs doivent les intégrer à des stratégies centrées sur l’humain pour attirer et retenir les meilleurs talents. Et Liesbet D’hoker de conclure : « Avec un objectif clair et les bonnes valeurs, les entreprises peuvent déployer des technologies qui construisent des équipes, renforcent le sentiment d’appartenance et réduisent les frictions dans l’accomplissement des tâches quotidiennes. »