Plate-forme de recrutement à vocation locale et sociale
Coder, trouver un job. Sans changer sa mission initiale, l’ASBL étend son champ d’action en proposant au marché des profils IT belges qualifiés et néanmoins moins chers. C’est BeCode Talent.
4500 alumnis, ça compte ! BeCode Talent s’est donné pour mission de convaincre les entreprises d’engager des profils IT en Belgique plutôt qu’à l’étranger. « Engagez local, invite Jean-Benoit Van Bunnen, Business Development & Partnerships, BeCode. C’est moins cher que le nearshoring, plus sûr aussi… et bénéfique pour le pays ! »
BeCode étend son champ d’action en répondant à une demande du marché. Ou, plutôt, à son évolution. L’IA transforme profondément le marché de l’emploi, créant à la fois des opportunités et des défis. La notion même d’emploi risque de changer. En 2025, le recrutement dans le secteur IT reste dynamique, avec une forte demande pour des profils spécialisés dans des domaines tels que la data et l’IA, la cybersécurité et le développement. « L’IA transforme l’économie et le marché du travail. Elle en redéfinit les contours et en accroît la valeur. On parle d’emploi augmenté. Encore faut-il y pourvoir… »
Requalifications, missions…
En poussant la data et l’IA, mais aussi le développement et la cybersécurité, BeCode est dans le bon. Plus les soft skills comme l’adaptabilité, la capacité d’apprentissage et la communication. Le WEF confirme la tendance. Dans la dernière édition de son « Future of Jobs », le forum ne dit rien d’autre : les entreprises exigeront des personnes qu’elles aient des compétences différentes de celles qu’elles ont aujourd’hui ; une grande partie de la main-d’œuvre devra être requalifiée…
Même discours du côté des partenaires de BeCode, dont Accenture, Belfius, Ethias, Infrabel, ING, PartenaMut ou Proximus. Et mêmes besoins. « Dans ce monde mouvant, les entreprises veulent s’entourer de compétences sans nécessairement engager. Beaucoup priorisent les missions. C’est très net dès qu’on touche à la tech », commente Jean-Benoît Van Bunnen. Par ailleurs, on voit que le nearshoring montre ses limites. « Ces limites peuvent inclure des différences de styles de communication, de valeurs, mais aussi de pratiques de travail, qui peuvent entraver la collaboration et la productivité… »
Des expertises entre 400 et 600 EUR la journée
En développant sa plate-forme de mise en relation, BeCode Talent insiste sur le double impact : social et local. « BeCode est intrinsèquement un partenaire de l’employabilité », rappelle Jean-Benoît Van Bunnen. BeCode Talent est l’extension de BeCode, qui profite d’une solide expertise : principale école de codage fondée en 2017, acteur reconnu de la formation, avec des sièges à Bruxelles, Charleroi, Gand et Liège et les ressources nécessaires pour former chaque année des centaines de profils.
« Les profils que nous proposons ne sont pas forcément des bachelors, mais tous -formés par nos soins- sont compétents dans leur domaine. Ce qui nous permet de proposer des expertises entre 400 et 600 EUR la journée. » Les personnes sont staffées par Working In, une start-up qui propose des packages salariaux spécifiques, de six mois d’activité à un maximum de deux ans.
Employabilité
L’idée n’est pas de concurrencer les plates-formes spécialisées de free-lance. « Nous ne faisons pas de brokerage. Notre valeur est ailleurs : la pré-qualification des candidats, l’accompagnement via éventuellement de l’up-skilling et, in fine, l’employabilité, notre ADN ! »
Dans un premier temps, environ 150 profils seront présentés sur la plateforme, avec des alumnis devenus notamment Data Analyst, Data Engineer, Full-Stack Developer, Business Analyst…