Artificial Intelligence
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Amazon Q, réponse à Copilot
Alors qu’avec Copilot Microsoft vise l’utilisateur lambda, AWS cible le département IT. Amazon Q avance déjà 40 applications et services.
« Amazon Q peut prendre en charge toutes les tâches de productivité de base de Copilot, mais il peut également être utilisé avec un tas d’applications, ce qui devrait plaire aux responsables IT qui souhaitent limiter le nombre d’assistants à surveiller ! »
Tout est dit. Ou presque. Keith Kirkpatrick, Research Director, Futurum Group ne présente pas Q comme un rival de ChatGPT ou de Bard, mais comme la réponse d’Amazon à Microsoft, qui déploie rapidement son assistant Copilot sur l’ensemble de ses produits. Q se veut plus professionnel.
Avec Amazon Q, qui s’appuie sur l’expertise en matière de données et de développement acquise par AWS au cours de ces dix-sept dernières années, vise le développement d’applications, l’hyperscaler vise la transformation de code, la génération de business intelligence, tout en proposant ses performances comme assistant d’IA générative pour les applications d’entreprise ou aide aux agents du service client via l’offre Amazon Connect.
20 à 25 USD par mois
Baptisé Q, peut-être en référence au personnage de la franchise James Bond, dont Amazon a acquis les droits de diffusion lors du rachat des studios Warner, le chatbot est destiné aux clients d’AWS, sa filiale dédiée au cloud computing. Il sera accessible par l’intermédiaire d’un abonnement de 20 ou 25 USD par mois et par utilisateur.
Amazon Q repose sur l’offre Bedrock, qui permet de se connecter à plusieurs grands modèles de langage comme Claude 2 d’Anthropic et Llama 2 de Meta. Les entreprises clientes pourront choisir quel modèle utiliser, puis l’alimenter avec leurs données internes. Le chatbot doit ainsi être capable de fournir des réponses pertinentes aux employés.
« Lorsque vous discutez avec Amazon Q, il fournit des informations et des conseils immédiats et pertinents pour faciliter les tâches, accélérer la prise de décision et stimuler la créativité et l’innovation au travail », indique la société. Selon Amazon, le robot pourra aussi se connecter à plus de 40 services tiers, comme Microsoft 365, Salesforce, Slack ou Zendesk.
Loin, plus loin que Copilot
« Une fois connecté, Amazon Q commence à indexer toutes les données et le contenu, apprenant tout ce qu’il y a à savoir sur l’entreprise, notamment comprendre les concepts fondamentaux, les noms de produits, la structure organisationnelle, et tous les détails qui rendent l’entreprise unique, ainsi que l’indexation des données provenant de ces sources, explique Matt Wood, VP of Artificial Intelligence, AWS. Q utilise également l’IA générative pour comprendre et capturer les informations sémantiques qui rendent chaque entreprise unique. Ces informations sémantiques supplémentaires sont capturées sous forme de vecteurs intégrés, ce qui permet à Q de fournir des résultats très pertinents, adaptés à l’entreprise et à son secteur d’activité ».
Il est également possible d’utiliser Q pour obtenir des informations à partir de documents Word, Excel ou de fichiers CSV en les téléchargeant directement sur l’interface », a aussi indiqué le fournisseur. L’assistant peut aussi être utilisé pour émettre et mettre à jour des demandes dans des applications telles que ServiceNow et Jira d’Atlassian.