Forte corrélation entre les utilisateurs de ChatGPT et ceux de Google !
Si ChatGPT s’impose, ce n’est pas pour autant la fin du SEO. 95 % des utilisateurs de ChatGPT continuent d’aller sur Google, aujourd’hui la plateforme par défaut pour les utilisateurs de ChatGPT
Les experts SEO sont formels : l’optimisation des moteurs de recherche va évoluer plutôt que disparaître. Les chiffres de SimilarWeb révèlent un important chevauchement d’audience et un important écart de trafic.
Les données compilées depuis août montrent que presque toutes les personnes ayant utilisé ChatGPT ont également visité Google au cours du même mois. Les chiffres de SimilarWeb, partagés par les analystes SEO Brodie Clark et Aleyda Solis, évaluent le chevauchement à 95,3 %, tandis que le chevauchement inverse s’élève à 14,3 %. En termes de visites brutes, ChatGPT a enregistré environ 5,8 milliards de sessions ce mois-là… contre environ 83,8 milliards pour Google !
Autant les outils d’IA générative connaissent une croissance rapide, autant les moteurs de recherche traditionnels restent prioritaires. Et cela quoi que dise OpenAI. Les études sur le comportement des utilisateurs montrent également que les grands utilisateurs d’outils d’IA continuent de vérifier ou de compléter les résultats des moteurs de recherche traditionnels.
Tout bénéfice pour les sites spécialisés jouissant d’une confiance établie
Le SEO est donc bien vivant ! De nombreux praticiens voient cette période comme une mutation. Ils affirment que certains types d’éditeurs en ressentiront les effets plus rapidement. Les sites axés sur des clics informatifs rapides, tels que les articles pratiques, les listes de recettes, les quiz et les résumés d’affiliation, risquent de perdre du volume à mesure que les modèles proposent des réponses complètes. Les petites rédactions et les éditeurs de niche sans forte notoriété de marque pourraient également constater une baisse des visites directes.
En revanche, tant les services locaux que les sites spécialisés jouissant d’une confiance établie dans des secteurs comme la santé, la finance ou la technologie et les entreprises proposant des interactions transactionnelles ou à forte confiance devraient conserver des positions plus solides. Pour ces services, les outils d’IA tendent à agir comme des assistants qui complètent plutôt que de remplacer la découverte et le commerce.
Faire évoluer les tactiques
Le tableau à court terme est clair. De nombreux utilisateurs interagissent désormais à la fois avec l’IA générative et les moteurs de recherche classiques. Les éditeurs devraient considérer l’IA comme un canal de distribution supplémentaire et non comme un substitut. Suivre de près les sources de référencement, tester la conversion du trafic généré par l’IA et adapter le SEO technique aux besoins de recherche des LLM sont des priorités judicieuses.
À terme, l’objectif sera de faire émerger la marque et le contenu au sein d’un écosystème en pleine expansion, incluant les fonctionnalités d’IA de Google, ChatGPT et autres interfaces LLM, Perplexity, les assistants de type copilote et les plateformes vocales.