Les salariés deviennent les moteurs de la philanthropie d’entreprise

La fintech belge Monizze et la startup à impact Better lancent un concept inédit dans le monde de la philanthropie d’entreprise : le chèque solidarité.

Traditionnellement, les entreprises décident elles-mêmes des causes qu’elles soutiennent. Avec le premier « chèque solidarité », ce choix est entre les mains des collaborateurs -une première en Belgique et en Europe. Ensemble, Monizze et Better veulent replacer la solidarité au cœur de la vie professionnelle : là où les entreprises voient un budget RSE, Monizze et Better voient une occasion de reconnecter les personnes à leur pouvoir d’agir.

En Belgique, des centaines d’associations peinent à financer leurs missions. Certaines passent jusqu’à 40 % de leur temps à chercher des fonds. Côté entreprises, les budgets RSE existent, mais restent souvent centralisés, sans implication des collaborateurs. Le « chèque solidarité » transforme la manière de donner : on redonne du sens au « S » de ESG : les entreprises ne cochent plus une case RSE, elles créent, avec leurs équipes, un impact social réel et mesurable.

Connecter les valeurs de l’entreprise à celles de ses employés

Avec le chèque solidarité, toute PME peut désormais agir concrètement, sans expertise particulière ni complexité administrative et à faible coûts. Un outil pensé pour démocratiser l’engagement social, à la portée de toutes les entreprises.

« Nous voulons renforcer l’engagement des collaborateurs en leur donnant voix au chapitre dans les choix philanthropiques de leur employeur. C’est une nouvelle manière de connecter les valeurs de l’entreprise à celles de ses employés, déclare Jean-Louis Van Houwe, CEO de Monizze.  Avec ce chèque, l’engagement sociétal devient un projet collectif, porté par tous au sein de l’entreprise. »

Un geste simple, un impact collectif

Les salariés se voient octroyer un budget, mensuel fixe ou en « one-shot », déterminé par l’employeur -par exemple 5, 10, 20 EUR ou plus. Ils sont ensuite invités à choisir dans leur app Monizze, en quelques clics, l’association qu’ils souhaitent soutenir parmi les organisations sélectionnées par Better.

Les collaborateurs souhaitant soutenir durablement une même organisation peuvent opter pour un don récurrent. Ceux qui préfèrent ne pas choisir voient automatiquement leur contribution versée à une « association du mois » prédéfinie. Les entreprises conservent par ailleurs le droit à une attestation fiscale. 

Plus d’impact, plus de compréhension

Au-delà d’un nouvel outil d’engagement, le chèque solidarité permet aux entreprises de mesurer concrètement leur impact social. Un rapport annuel détaillé reprend l’ensemble des dons, les montants et les thématiques soutenues -un atout précieux pour la communication interne ou le reporting externe, par exemple dans le cadre du reporting B Corp.

« Actuellement, en Belgique, le donateur moyen a dépassé l’âge légal de la pension, explique Marie Logé, cofounder, Better. Avec cette initiative, nous voulons ramener la solidarité au cœur de la population active. Donner doit devenir aussi naturel que consommer. »

Une alliance belge inédite entre une fintech HR et une start-up à impact

Better, actif depuis 2022 avec un fonds hébergé à la Fondation Roi Baudouin, se charge de sélectionner les associations reconnues, de veiller au transfert des dons en toute sécurité et s’assure que chaque donateur reçoive la reconnaissance fiscale de sa générosité.

De son côté, Monizze intègre le chèque solidarité à son écosystème existant -aux côtés des chèques-repas, éco, cadeaux, sport/culture, le budget mobilité et le plan cafétéria- pour une gestion centralisée, simple et rapide. Tout a été conçu pour que la philanthropie participative soit aussi facile qu’un paiement numérique, tant pour l’employeur que pour les collaborateurs.

Le « chèque solidarité » rappelle qu’à travers chaque don, petit ou grand, chacun peut être acteur du changement. Ensemble, collaborateurs et entreprises peuvent bâtir une solidarité vivante, à la hauteur de notre époque.