35 % des workloads VMware devraient être migrées d’ici trois ans

Ce n’est pas la fin de VMware, mais un recul plus que sensible. Un vaste mouvement de migration est en cours. Et rien ne l’arrêtera, pronostique Julia Palmer, Vice-President, Gartner.

Ce recul explique Julia Palmer, s’explique par la nouvelle politique de Broadcom qui interdit aux hyperscalers de vendre les abonnements VMware en direct. Les utilisateurs sont désormais obligés de les acheter directement au nouveau propriétaire de VMware et activer la portabilité des licences dans les infrastructures cloud. Ce faisant, Broadcom ne considère plus les hyperscalers des partenaires stratégiques. Côté AWS, Microsoft Azure ou Google Cloud, on ne s’en inquiète pas outre-mesure : convertiront d’autant plus aisément les clients au cloud public, au « vrai cloud » !

La migration des workloads VMware est à l’agenda de plus en plus d’organisation. L’adoption croissante du cloud computing est une raison ; la recherche d’une meilleure efficacité opérationnelle en est une autre. Place aux économies !

Une stratégie de migration progressive

Certes, il en coûtera. Le projet est sensible, une bonne planification s’impose. Il est essentiel de réaliser une étude préalable pour déterminer les workloads les plus adaptés à la migration et les options de cloud les plus adaptées pour chaque workload.

Comme le rappelle Gartner, il est également important de mettre en place une stratégie de migration progressive, en ciblant les workloads les plus critiques en premier. Une communication claire avec les équipes et une formation adéquate sont également indispensables pour une migration réussie.

Eviter de migrer toutes les charges

A entendre Julia Palmer, les clouds publics seraient la prochaine meilleure solution après Nutanix. Broadcom proposait la migration vers les hyperscalers avec son programme VMware Cloud Service Provider (VCSP) -ce programme sera abandonné fin octobre au profit d’un système sur invitation uniquement.

Pour conclure, Julia Palmer déconseille de planifier la migration de toutes les charges de travail hors de VMware, car aucun concurrent ne propose une plateforme supérieure et que la bascule complète peut prendre trois ans ou plus.