Le plan d’intégration verticale prévoit la construction d’une raffinerie hydrométallurgique à Kahama
Valeur actuelle nette après impôts de 2,37 milliards de dollars (taux d’actualisation de 8 %) et taux de rendement interne après impôts de 22,9 %, calculés sur la base d’un prix du nickel de 8,49 dollars américains la livre.
Une évaluation initiale prévoit un plan minier de 22 ans avec une teneur moyenne de 2,39 % en équivalent nickel.
Webdiffusion avec l’équipe de direction technique, le mardi 3 juin 2025 à 10 h (heure de l’Est).
NEW YORK–(BUSINESS WIRE)–Chris Showalter, président-directeur général de Lifezone Metals Limited (NYSE : LZM), et Gerick Mouton, directeur de l’exploitation, annoncent aujourd’hui les résultats de l’évaluation initiale du projet phare Kabanga Nickel, situé dans le nord-ouest de la Tanzanie. Cette évaluation porte sur une opération intégrée verticalement, comprenant l’extraction minière, le traitement et le raffinage. Le projet débuterait par l’exploitation souterraine d’un gisement de sulfures de nickel à haute teneur et par l’installation d’une usine de concentration sur le site de Kabanga, avant la mise en service, cinq ans plus tard, d’une raffinerie hydrométallurgique à Kahama. L’étude couvre les zones Main, MNB, Kima, North et Tembo, et repose sur la mise à jour des ressources minérales publiée en décembre 2024 (voir le
Lifezone prévoit de finaliser d’ici juillet 2025 le résumé du rapport technique de l’étude de faisabilité du projet Kabanga, portant sur la première phase de développement de la mine souterraine et de l’usine de concentration.
Résumé du rapport technique de l’évaluation initiale :
Cette évaluation initiale est de nature préliminaire et repose sur des ressources minérales présumées, lesquelles présentent un caractère géologique trop spéculatif pour que des facteurs modificateurs puissent leur être appliqués en vue de les reclassifier en réserves minérales. Il n’existe aucune garantie que les résultats économiques présentés se matérialiseront.
- Plan minier sur 22 ans prévoyant une extraction souterraine de 3,4 millions de tonnes par an, pour une production totale de 67,9 millions de tonnes affichant des teneurs moyennes de 1,93 % en nickel, 0,26 % en cuivre et 0,14 % en cobalt.
- Une usine de concentration d’une capacité annuelle de 3,4 millions de tonnes, conçue pour produire des concentrés à haute teneur en nickel, cuivre et cobalt, pour un total estimé de 1,15 million de tonnes de nickel, 171 000 tonnes de cuivre et 87 000 tonnes de cobalt.
- Une capacité de production annuelle pouvant atteindre 50 000 tonnes de nickel contenu sous forme de sulfate de qualité batterie, jusqu’à 7 000 tonnes de cathodes de cuivre de qualité A (99,99 %), conformes aux normes du London Metal Exchange, et jusqu’à 4 000 tonnes de cobalt sous forme de sulfate.
- Un coût d’investissement de préproduction estimé à 991 millions de dollars, incluant une provision pour imprévus de 16,1 %, pour des revenus totaux projetés issus des ventes minières d’environ 23,68 milliards de dollars, générant un flux de trésorerie disponible après impôts de 8,03 milliards de dollars.
- Valeur actuelle nette après impôts de 2,37 milliards de dollars, calculée avec un taux d’actualisation de 8 %, et un taux de rendement interne (TRI) après impôts de 22,9 %, sur la base de prix constants des métaux de 8,49 $US/lb pour le nickel, 4,30 $US/lb pour le cuivre et 18,31 $US/lb pour le cobalt.
- Coût de maintien tout compris pour les produits raffinés à base de nickel estimé en moyenne à 2,71 $US/lb, après déduction des crédits liés aux sous-produits que sont le cuivre et le cobalt.
M. Showalter a déclaré : « Le projet Kabanga Nickel constitue une opportunité exceptionnelle de développer une ressource minérale de nickel à haute teneur et à grande échelle, dotée d’une économie robuste et d’un plan de développement progressif clairement défini jusqu’à la phase de production. L’évaluation initiale met en lumière le potentiel du projet à générer des rendements durables à long terme, porté par un profil d’exploitation à faible coût — environ 80 % de la valeur du projet étant attribuée à la mine et à l’usine de concentration de Kabanga. Notre partenariat avec le gouvernement tanzanien a été essentiel pour faire progresser le projet, et Lifezone demeure fermement engagée en faveur d’un développement responsable et de la création de valeur sur le long terme. L’étude de faisabilité devant être finalisée d’ici juillet, nous sommes idéalement positionnés pour faire avancer ce projet stratégique. »
M. Mouton a ajouté : « Aujourd’hui marque une étape historique majeure dans le parcours de près de cinq décennies du projet Kabanga Nickel. Pour la première fois, Lifezone publie une évaluation technique et économique initiale réalisée conformément à la réglementation S-K 1300 de la SEC américaine. Cette publication vient confirmer les perspectives raisonnables d’une exploitation rentable, tout en validant la solidité des fondations du projet. L’évaluation initiale met en lumière l’intégrité technique et le potentiel d’évolutivité de Kabanga. Grâce à une ingénierie rigoureuse et à une analyse approfondie, l’équipe de Lifezone a su réduire de manière systématique les risques liés au développement de la mine souterraine et de l’usine de concentration. L’approche de développement par étapes que nous avons adoptée renforce notre confiance dans la capacité du projet à conjuguer résilience économique et robustesse opérationnelle. Nous restons pleinement engagés à poursuivre cette dynamique et nous nous réjouissons à l’idée de finaliser et de publier l’étude de faisabilité d’ici juillet 2025. »
MARDI : Webdiffusion avec l’équipe de direction technique de Lifezone, à 10 h (heure de l’Est).
La société invite les actionnaires, les investisseurs et les représentants des médias à assister à une présentation virtuelle suivie d’une discussion portant sur les principaux enseignements de l’évaluation initiale.
- Date : Mardi 3 juin 2025
- Heure : 10 h (heure de l’Est)
- Lieu : Espace virtuel (veuillez cliquer sur le lien d’inscription pour accéder à la webdiffusion).
Les diapositives de la présentation seront disponibles sur le site Web de Lifezone. La webdiffusion sera enregistrée et accessible en différé pour une durée limitée après l’événement.
Figure 1 : Emplacement du projet Kabanga Nickel en Tanzanie.
Figure 2 : Vue d’ensemble du camp principal sur le site de Kabanga.
Aperçu de l’évaluation initiale du projet Kabanga Nickel
L’évaluation initiale présente un plan de développement intégré en plusieurs étapes pour le projet Kabanga Nickel, avec une exploitation minière souterraine de 3,4 millions de tonnes par an, pour un total de 67,9 millions de tonnes de minerai. La teneur moyenne du minerai est de 1,93 % en nickel, 0,26 % en cuivre et 0,14 % en cobalt, provenant des zones Main, MNB, Kima, North et Tembo. Ce plan permet d’envisager une durée d’exploitation minière de 22 ans.
Les taux de récupération du nickel, du cuivre et du cobalt devraient atteindre en moyenne respectivement 87,3 %, 95,7 % et 89,6 %, grâce à un procédé conventionnel de flottation par moussage. Le concentré riche en nickel ainsi obtenu — avec une teneur de 17,3 % en nickel et de faibles concentrations en éléments indésirables — sera exporté durant les cinq premières années d’exploitation, avant la mise en service de l’usine de raffinage hydrométallurgique de Kahama. Cette raffinerie aura une capacité de production nominale de 50 000 tonnes par an de nickel sous forme de sulfate de qualité batterie, 7 000 tonnes par an de cathodes de cuivre de qualité A (99,99 %), conformes aux normes du London Metal Exchange, ainsi que 4 000 tonnes par an de cobalt sous forme de sulfate.
L’évaluation initiale prévoit des dépenses en immobilisations avant production s’élevant à 991 millions de dollars, incluant une provision pour imprévus de 16,1 %, ainsi que 152 millions de dollars de dépenses d’exploitation capitalisées et 751 millions de dollars destinés au capital de croissance, principalement pour la raffinerie. Le capital de maintien, comprenant les coûts de fermeture, est estimé à 1,56 milliard de dollars. Une période de construction de 2,5 ans est envisagée pour la mine et l’usine de concentration.
L’analyse économique du projet repose sur des hypothèses de prix consensuelles à long terme. En retenant des prix de 8,49 $/lb pour le nickel, 4,30 $/lb pour le cuivre et 18,31 $/lb pour le cobalt, l’évaluation initiale fait ressortir une valeur actuelle nette après impôts (actualisée à 8 %) de 2,4 milliards de dollars, assortie d’un taux de rendement interne après impôts de 22,9 %.
Tableau 1 : Résumé des résultats de l’évaluation initiale.
Mine et usine de concentration de Kabanga |
|
Plan minier |
22 ans |
Alimentation de l’usine |
67,9 millions de tonnes (Mt) |
Capacité nominale de traitement de l’usine |
3,4 millions de tonnes par an (Mt/an) |
Teneur moyenne en nickel de l’alimentation |
1,93 % |
Teneur moyenne en cuivre de l’alimentation |
0,26 % |
Teneur moyenne en cobalt de l’alimentation |
0,14 % |
Taux moyen de récupération du nickel |
87,3 % |
Taux moyen de récupération du cuivre |
95,7 % |
Taux moyen de récupération du cobalt |
89,6 % |
Concentré total produit |
7 263 kilotonnes (kt) humides |
Teneur moyenne en nickel du concentré |
17,3 % |
Teneur en humidité du concentré |
9 % |
Production totale de nickel (dans le concentré) |
1 146 kt |
Production totale de cuivre (dans le concentré) |
171 kt |
Production totale de cobalt (dans le concentré) |
87 kt |
Raffinerie de Kahama |
|
Taux moyen de récupération du nickel en raffinerie |
97,2 % |
Taux moyen de récupération du cuivre en raffinerie |
93 % |
Taux moyen de récupération du cobalt en raffinerie |
97,7 % |
Production totale de sulfate de nickel |
3 419 kt |
Production totale de cathodes de cuivre |
110 kt |
Production totale de sulfate de cobalt |
272 kt |
Coûts d’exploitation |
|
Exploitation minière |
54,24 $ US/tonne traitée |
Usine de concentration et infrastructures |
12,37 $ US/tonne traitée |
Raffinerie de Kahama |
18,57 $ US/tonne traitée |
Frais de gestion, administration et frais généraux |
4,88 $ US/tonne traitée |
Coûts d’exploitation totaux |
90,06 $ US/tonne traitée |
Coûts de maintien tout inclus (All-In Sustaining Costs) |
|
Exploitation minière |
1,60 $ US/livre de nickel payable |
Usine de concentration |
0,36 $ US/livre de nickel payable |
Frais généraux et administratifs (G&A) |
0,12 $ US/livre de nickel payable |
Transport et assurance du concentré |
0,22 $ US/livre de nickel payable |
Raffinerie de Kahama, transport et assurance |
0,81 $ US/livre de nickel payable |
Coût de revient total (hors crédits liés aux sous-produits) |
3,11 $ US/livre de nickel payable |
Redevances |
0,72 $ US/livre de nickel payable |
Dépenses de maintien en capital |
0,64 $ US/livre de nickel payable |
Coûts de maintien tout inclus (hors crédits liés aux sous-produits) |
4,47 $ US/livre de nickel payable |
Crédit lié au sous-produit cuivre |
-0,56 $ US/livre de nickel payable |
Crédit lié au sous-produit cobalt |
-1,20 $ US/livre de nickel payable |
Coûts de maintien tout inclus (nets) |
2,71 $ US/livre de nickel payable |
Dépenses d’investissement (Capex) |
|
Investissements pré-production |
991 millions $ US |
Charges d’exploitation capitalisées |
$152 millions $ US |
Investissements de croissance |
751 millions $ US |
Dépenses de maintien (y compris fermeture) |
1 557 millions $ US |
Indicateurs d’évaluation |
|
Prix du nickel constant |
8,49 $ US/livre |
Prix du cuivre constant |
4,30 $ US/livre |
Prix du cobalt constant |
18,31 $ US/livre |
Taux d’actualisation |
8 % |
Valeur actuelle nette après impôt (VAN) |
2 374 millions $ US |
Taux de rendement interne après impôt (TRI) |
22,9 % |
Délai de récupération à partir de la décision d’investissement final (inclut 2 ans et demi de construction) |
9,8 ans |
Efficacité du capital (VAN/investissements pré-production incluant charges capitalisées) |
2,1 |
Efficacité du capital (VAN / investissements pré-production + croissance) |
1,3 |
Tableau 2 : Estimations des ressources minérales de Kabanga3 au 4 décembre 2024.
Catégorie de ressource minérale | Tonnage Lifezone3 |
Teneurs (%) | Taux de récupération (%) | |||||
(en millions de tonnes) | NiÉq24 | Nickel | Cuivre | Cobalt | Nickel | Cuivre | Cobalt | |
Ressource minérale – toutes zones (sulfures massifs et ultramafiques) | ||||||||
Mesurées |
15,9 |
2,48 |
1,95 |
0,26 |
0,16 |
82,7 |
92,0 |
85,4 |
Indiquées |
31,0 |
2,69 |
2,16 |
0,30 |
0.,6 |
82,9 |
92,6 |
85,3 |
Mesurées + Indiquées |
46,8 |
2,62 |
2,09 |
0,29 |
0,16 |
82,8 |
92,4 |
85,3 |
Présumées |
11,3 |
2,59 |
2,08 |
0,28 |
0,15 |
83,7 |
93,7 |
86,5 |
1. |
Ce tableau présente les ressources minérales associées aux types de minéralisation combinés de sulfures massifs et de roches ultramafiques. |
||
2. |
Aucune réserve minérale n’est déclarée à la date du présent résumé du rapport technique d’évaluation initiale. |
||
3. |
Les ressources minérales sont déclarées sur la base de la part attribuable à Lifezone, soit 69,713 % du total. |
||
4. |
Le seuil s’applique au NiEq24, calculé à partir d’un prix du nickel de 9,50 $ US/lb, du cuivre à 4,50 $ US/lb et du cobalt à 23 $ US/lb, en intégrant les taux de récupération, la payabilité, les déductions, les frais de transport et les redevances. |
||
5. |
Les formules utilisées pour le calcul du NiEq24 sont les suivantes : pour MSSX, NiEq24 = Ni + (Cu × 0,454) + (Co × 2,497) ; pour UMAF, NiEq24 = Ni + (Cu × 0,547) + (Co × 2,480). |
||
6. |
Le point de référence pour l’estimation des ressources minérales correspond au point d’alimentation de l’usine de concentration. |
||
7. |
L’ensemble des ressources minérales figurant dans la mise à jour de 2024 a été évalué afin de déterminer leur viabilité économique. Seules les ressources jugées significatives, dont les teneurs sont supérieures aux seuils de coupure suivants, ont été déclarées : MSSX NiEq24 > 0,73 % et UMAF NiEq24 > 0,77 %. |
||
8. |
Les totaux peuvent légèrement varier en raison des effets d’arrondis. |
L’évaluation initiale repose sur la mise à jour des ressources minérales de décembre 2024, qui fait état de 46,8 millions de tonnes de ressources minérales mesurées et indiquées attribuables, présentant des teneurs moyennes de 2,09 % en nickel, 0,29 % en cuivre et 0,16 % en cobalt, ainsi que de 11,3 millions de tonnes de ressources minérales présumées attribuables, titrant en moyenne 2,08 % en nickel, 0,28 % en cuivre et 0,15 % en cobalt. Le projet Kabanga Nickel est détenu à 69,713 % par Lifezone, et l’ensemble des ressources minérales est présenté sur une base attribuable à Lifezone.
Pour en savoir plus sur l’accord-cadre conclu entre Lifezone et le gouvernement tanzanien relatif au projet Kabanga Nickel — notamment en ce qui concerne le partage équitable des retombées économiques — veuillez consulter le point 10.C du rapport annuel de Lifezone, déposé sur le formulaire 20-F au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024, disponible sur le site Internet de la société ou sur sec.gov.
L’évaluation initiale est de nature préliminaire et repose sur des analyses économiques intégrant des ressources minérales présumées, lesquelles sont jugées trop spéculatives sur le plan géologique pour justifier l’application de facteurs modificateurs en vue d’une classification en tant que réserves minérales. Il n’existe aucune garantie que les résultats de cette évaluation se matérialiseront.
Dans un scénario excluant les ressources minérales présumées, l’évaluation initiale estime une valeur actuelle nette après impôts de 2,02 milliards de dollars (taux d’actualisation de 8 %) et un taux de rendement interne après impôts de 23 %, sur la base d’une teneur moyenne légèrement plus élevée, mais d’un tonnage total inférieur
Les estimations des coûts d’investissement, d’exploitation et de maintien ont été établies dans le cadre de l’évaluation initiale. Classées au niveau 5 selon les normes de l’Association pour la promotion de l’ingénierie des coûts (Association for the Advancement of Cost Engineering, AACE), ces estimations comportent une marge d’erreur de ±50 %, conformément aux exigences applicables aux évaluations préliminaires du règlement S-K 1300. Elles viennent appuyer l’analyse économique présentée dans l’évaluation initiale et témoignent de perspectives raisonnables d’exploitation économique des ressources minérales déclarées.
Figure 3 : Calendrier de production fondé sur les ressources minérales mesurées, indiquées et présumées.
L’évaluation initiale présente également une stratégie de gestion durable des résidus miniers, conforme à la Norme mondiale sur la gestion des résidus miniers (Global Industry Standard on Tailings Management) ainsi qu’aux meilleures pratiques du Comité national australien des grands barrages (Australian National Committee on Large Dams). Environ 52 % des résidus non pyrrhotitiques seront réinjectés dans le sol sous forme de pâte, composée de 55 % de résidus et de 45 % de stériles, additionnée de ciment. Les résidus pyrrhotitiques restants seront entreposés dans une installation de stockage entièrement étanchéifiée, construite en aval, dotée d’un système de récupération des infiltrations et d’un dépôt sous eau afin de limiter les risques d’oxydation. L’installation est conçue pour contenir jusqu’à 50 millions de tonnes et résister à un événement climatique extrême survenant une fois tous les 10 000 ans. Le plan de fermeture prévoit un modelé topographique favorisant l’écoulement des eaux ainsi qu’un système de recouvrement multicouche. La conception a été examinée par un comité indépendant d’examen des résidus, les autorités réglementaires tanzaniennes et d’autres experts du secteur.
Une évaluation initiale rigoureuse des aspects économiques d’une source de nickel, de cuivre et de cobalt de première importance à l’échelle mondiale.
Une conception préliminaire de la mine, incluant l’accès aux ressources minérales mesurées, indiquées et présumées, prévoit un plan d’exploitation sur 22 ans, avec une production souterraine totale estimée à 67,9 millions de tonnes, affichant une teneur moyenne de 1,93 % en nickel, 0,26 % en cuivre et 0,14 % en cobalt. Durant les cinq premières années, le projet exportera un concentré à haute teneur en nickel, cuivre et cobalt, tandis que l’usine de raffinage hydrométallurgique de Kahama sera en cours de construction. Une fois opérationnelle, cette dernière favorisera la valorisation locale, en produisant du nickel et du sulfate de cobalt de qualité batterie ainsi que des cathodes de cuivre conformes aux normes du London Metal Exchange, en ligne avec les priorités du gouvernement tanzanien.
Les coûts d’exploitation totaux sont estimés à environ 90 dollars américains par tonne traitée, en moyenne, ce qui inclut les activités minières, le traitement, le raffinage, les frais généraux et administratifs ainsi que la logistique. Le coût de production tout compris (AISC) du nickel raffiné est évalué à 2,71 dollars américains par livre, après déduction des crédits liés aux sous-produits que sont le cuivre et le cobalt.
Les dépenses en immobilisations avant la production sont estimées à 991 millions de dollars américains, incluant une provision pour imprévus de 16,1 %. Ce montant couvre le développement de la mine souterraine, la construction de l’usine de concentration, l’installation de stockage des résidus ainsi que les infrastructures connexes. Les coûts d’exploitation capitalisés sont évalués à 152 millions de dollars. Le capital de croissance, estimé à 751 millions de dollars, est principalement destiné à la construction de la raffinerie de Kahama. Enfin, le capital de maintien sur l’ensemble de la durée du plan minier est estimé à 1,56 milliard de dollars, incluant les coûts de fermeture.
Figure 4 : Estimation des flux de trésorerie projetés.
L’analyse économique du projet repose sur des hypothèses de prix consensuelles à long terme pour les métaux. Les prix retenus dans l’évaluation initiale sont de 8,49 dollars la livre pour le nickel, 4,30 dollars la livre pour le cuivre et 18,31 dollars la livre pour le cobalt. Sur cette base, les revenus totaux du projet sont estimés à 23,68 milliards de dollars. Le projet devrait générer un flux de trésorerie disponible non actualisé après impôts de 8,03 milliards de dollars, une valeur actuelle nette après impôts (actualisation à 8 %) de 2,37 milliards de dollars et un taux de rendement interne après impôts de 22,9 %.
L’évaluation initiale met également en évidence une forte résilience face aux baisses du prix du nickel. D’après une analyse de sensibilité fondée sur un prix hypothétique de 7 dollars la livre, le projet affiche une valeur actuelle nette après impôts de 1,48 milliard de dollars et un taux de rendement interne après impôts de 17,9 %. Cette solidité économique s’explique par la haute teneur des ressources minérales, la contribution significative des sous-produits (cuivre et cobalt), les faibles coûts de maintien à long terme ainsi que l’efficience du capital investi.
Figure 5 : Analyse de sensibilité de la valeur actuelle nette après impôts (taux d’actualisation de 8 %)
Le développement progressif des galeries souterraines renforce l’efficacité du capital et optimise la mise en service des opérations.
L’évaluation initiale présente une stratégie de développement souterrain par phases pour le site de Kabanga, visant à optimiser l’efficacité du capital et à permettre une montée en puissance progressive de la production. L’accès à la mine se fera par des galeries inclinées creusées depuis deux puits en caisson situés dans les zones North et Tembo. La zone Kima sera desservie par la galerie inclinée de North, tandis que les zones Main et MNB seront accessibles depuis la même infrastructure. L’exploitation souterraine atteindra graduellement un rythme nominal de 3,4 millions de tonnes par an, alimentant ainsi l’usine de concentration.
Figure 6 : Conception proposée pour la mine.
L’exploitation minière sera réalisée selon la méthode de l’abattage par longs trous avec remblayage en pâte, avec un espacement de 25 mètres entre les niveaux et des longueurs de chambres d’abattage variant de 20 à 30 mètres. La séquence d’extraction privilégiera les secteurs à haute teneur de la zone Nord. Les zones Nord et Kima devraient représenter environ 65 % du tonnage total des ressources minéralisées, contre 25 % pour Tembo et 10 % pour les zones Main et MNB. La conception de la mine repose sur une modélisation géotechnique approfondie, un plan de ventilation structuré et un système de remblayage performant, garantissant la sécurité et l’efficacité des opérations souterraines.
Le calendrier de développement prévoit une période de construction de deux ans et demi, suivie d’une phase de montée en régime de même durée, durant laquelle seront mis en service les infrastructures essentielles, notamment les systèmes de ventilation, de pompage et les réseaux de services souterrains. Les cinq premières années d’exploitation seront confiées à une entreprise spécialisée sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres concurrentiel, garantissant ainsi une exécution expérimentée et une maîtrise rigoureuse des coûts au cours des phases initiales de production.
Figure 7 : Séquence de développement proposée pour la conception de la mine (par année).
Les autres zones d’exploration ciblées présentent un fort potentiel de croissance des ressources
Le résumé du rapport technique de l’évaluation initiale mentionne également une cible d’exploration globale comprise entre 17,5 et 23,5 millions de tonnes, présentant une teneur en équivalent nickel de 1,9 % à 2,1 %. Cette estimation concerne quatre cibles d’exploration hautement prioritaires situées dans le périmètre du permis d’exploitation minière spécial, offrant la possibilité d’étendre le plan minier et d’accroître la valeur potentielle du projet.
Contacts
Relations avec les investisseurs – Amérique du nord
Evan Young
Vice-président principal, Relations investisseurs et marchés financiers
evan.young@lifezonemetals.com
Relation avec les investisseurs – Europe
Ingo Hofmaier
Directeur financier
ingo.hofmaier@lifezonemetals.com