Randstad Digital prône le Fondation Sprint, atelier structuré et dynamique de deux jours
Trop de parties prenantes, lenteur décisionnelle et périmètre flou. En Belgique, neuf professionnels IT sur dix indiquent une perte de temps précieux dès le démarrage. Pour Randstad Digital, il est temps de recourir au Foundation Sprint.
Dans un quart des cas, a chiffré Randstad Digital au départ d’une enquête menée auprès de 206 responsables IT et chefs de projets, la perte de temps atteint six mois, voire plus.
Les trois principaux facteurs de perte de temps responsables du ralentissement d’un projet digital sont : l’implication de trop de parties prenantes dans le processus décisionnel (30 %), l’attente de l’approbation de la direction (29 %) et les modifications du périmètre en cours de projet (25 %). Les trop nombreux cycles de feedback (17 %) et les analyses inutilement longues (15 %) sont également perçus comme des obstacles.
Lorsque les projets digitaux se soldent par un échec, la lenteur décisionnelle (63 %) et les modifications du périmètre (55 %) sont souvent citées comme explications. La complexité technique (65 %) et les délais irréalistes (62 %) sont d’autres freins majeurs.
Manque d’expérience en matière de design sprints et projets de validation courts
Pour Jerry Hamal, Managing Director, Randstad Digital Belgium & Luxembourg, le cœur de la frustration réside dans l’inefficacité. « Les projets digitaux se heurtent souvent à des concertations interminables, des dérives du périmètre et un manque de décisions rapides et validées. »
Changer ? Oui, sur le principe. Bien que 65 % des répondants se disent ouverts à des méthodes rapides et structurées capables de fournir une analyse claire et une orientation en quelques jours seulement, à peine un tiers des responsables IT estime que c’est réaliste. Pis : 59 % des personnes interrogées ne font pas confiance à une approche promettant un processus fondamental dans un délai réduit.
Cette méfiance s’explique en partie par la méconnaissance. Une majorité de 58 % n’a aucune expérience des « design sprints » ou des projets de validation courts.
Foundation Sprint, deux jours pour clarifier et s’assurer d’un démarrage en force
Selon Jerry Hamal, il est temps de briser le stigmate du « impossible-de-faire-plus-vite ». Et de proposer la mise en œuvre interne d’une méthodologie rigoureuse et ciblée, comme le Foundation Sprint, une approche sur deux jours pour clarifier le projet et s’assurer d’un démarrage en force.
La méthode -développée par Jake Knapp et John Zeratsky, connus pour le Design Sprint largement utilisé- vise un processus efficace qui élimine la lenteur de la phase de démarrage. Il s’agit de l’étape préparatoire au Design Sprint de cinq jours, conçue pour aligner rapidement l’équipe sur le problème, la cible client, les objectifs et l’approche stratégique la plus prometteuse à tester.
« Ceux qui souhaitent continuer à devancer la concurrence en matière d’innovation doivent avoir le courage d’éliminer les principaux facteurs de perte de temps, conclut Jerry Hamal. Cela requiert un changement de mentalité : ne plus se focaliser sur la peur de l’échec ni sur une vitesse qui semble irréaliste. »



