Cyber Security Management emporte un appel d’offres d’une valeur de 20 millions EUR au fédéral belge
La souveraineté est un prérequis pour les secteurs sensibles et les organismes publics. Dans un contexte géopolitique tendu, la Belgique met cette notion sous le feu des projecteurs.
« Un vaste projet de services emporté par une PME belge et son partenaire européen ! Le fédéral montre l’exemple, commente Peter Braem, CEO, Cyber Security Management. Au-delà d’un sujet technologique, la cybersécurité est devenue un enjeu stratégique, économique et géopolitique »
Hauteur du contrat : 20 millions EUR. Une très belle référence que remporte le prestataire de Braine-L’Alleud. « Une preuve de confiance », ajoute Peter Braem. Assurément. Cyber Security Management compte déjà plusieurs références au niveau public belge -au niveau fédéral, mais aussi dans des administrations, voire des services essentiels comme les hôpitaux.
Certifié ISO 27011 et comptant différentes « clearances » publiques, aussi bien nationales qu’européennes, Cyber Security Management a toujours privilégié les solutions européennes.
Périodes de rupture
« La cybersécurité a toujours été un défi d’envergure pour les décideurs publics, continue Peter Braem. Ces derniers sont désormais contraints d’imaginer et de proposer des réponses institutionnelles, opérationnelles et technologiques pour maintenir le lien de confiance entre leurs administrations et les usagers du secteur public… et garantir la souveraineté nationale. »
Aujourd’hui plus que jamais. Dans les périodes de rupture comme peuvent l’être les guerres ou les crises sanitaires, les intentions de déstabilisation et d’influence de l’opinion publique s’effectuent désormais aussi sur le cyberespace. Le vecteur cyber constitue une arme de choix à disposition des Etats à des fins politiques.
Bouclier numérique, souveraineté
Par-delà le constat, l’idée que les cyberattaquants visent davantage les groupes privés au détriment des organismes publics n’est plus avérée. Ainsi, le secteur de la santé, jusqu’alors relativement épargné, connait depuis cinq ans une augmentation nette des cyberattaques. En Belgique en particulier.
« Nos administrations sont de plus en plus visées, enchaîne Peter Braem. Fin mars 2025, souvenons-nous, plusieurs sites officiels belges, dont MyGov.be et celui du Parlement wallon, ont été la cible d’une cyberattaque revendiquée par un collectif de hackers pro-russes. L’incident a rendu certains portails inaccessibles… »
Aussi, fin mai, face aux cyberattaques en recrudescence, la ministre fédérale Vanessa Matz a dégagé un budget de 55 millions EUR pour garantir que chaque administration fédérale, quelle que soit sa taille, dispose d’un bouclier numérique solide.
L’esprit souverain des solutions qui seront mises en place s’est naturellement imposé. Dans un climat géopolitique sous tension, associer cybersécurité et souveraineté est un prérequis pour assurer votre autonomie stratégique à l’échelle mondiale, estime Peter Braem. « Le monde change ! La dépendance aux solutions de cybersécurité non-européennes devient un facteur de risque. Il devient urgent de maîtriser son destin numérique. »