Plus d’efficacité, d’agilité et de souplesse. C’est précisément ce que propose VMware Virtual SAN, solution de stockage simple, néanmoins de classe entreprise commune pour l’infrastructure hyperconvergée, optimisée pour les machines virtuelles vSphere.

Seule solution logicielle de stockage distribuée implémentée directement dans l’hyperviseur, Virtual SAN repose sur le principe du Software-defined Storage qui consiste à glisser une couche d’abstraction des ressources de stockage physique hétérogènes pour créer des pools logiques de stockage dans un environnement de données virtualisées.

Avec Virtual SAN, VMware change le paradigme du stockage. Généralement, les réseaux de stockage SAN sont composés d’éléments disparates mis en commun pour former un pool dans lequel on peut venir puiser des ressources. L’approche de VMware est différente. Plutôt qu’utiliser des baies de stockage externes et de les mutualiser, un pool de stockage partagé est créé, via le logiciel, en exploitant les éléments de stockage internes des serveurs. Ce qui revient à déployer des composants serveur économiques standard et, ce faisant, d’éviter les investissements en amont. Autrement dit, Virtual SAN permet non seulement plus de prédictibilité, mais aussi une réduction des coûts d’exploitation en supprimant le matériel de stockage à vocation spécifique et en automatisant la gestion des niveaux de service de stockage grâce à des règles orientées VM.

A raison, VMware insiste sur la simplicité de sa solution, à commencer par le provisionnement et la gestion du stockage, mais aussi la possibilité de déployer les ressources de stockage en seulement quelques clics et, bien évidemment, l’intégration native avec la solution VMware. Les règles de stockage axées sur les machines virtuelles automatisent les niveaux de services de stockage au niveau de chaque VM.

En termes d’usages, VMware en voit plusieurs, fort différents : postes de travail virtuels (réduction des coûts et simplification des opérations), développement et tests (pas besoin de faire l’acquisition d’un stockage spécifique), big data (modèle scale out avec des capacités de bande passante élevées et reprise après incident (solution de Disaster Recovery à moindre coût, grâce aux fonctionnalités de réplication comme vSphere Replication). Virtual SAN fournit des configurations 100% Flash avec jusqu’à 90 000 entrées/sorties par seconde et par hôte, la prise en charge de vSphere Fault Tolerance (FT), la réplication asynchrone avec des objectifs de point de reprise (RPO) pouvant être définis à cinq minutes, plus des fonctionnalités de cluster étendu pour une disponibilité continue.

Rien à voir, dès lors, avec les solutions de SAN virtuel, ce qui différencie Virtual SAN de solutions concurrentes qui fournissent des services de stockage SAN iSCSI. Si, comme elles, Virtual SAN permet bien de créer un pool de stockage partagé (exploitant les capacités disques existantes des serveurs), deux caractéristiques essentielles le distinguent : d’abord, Virtual SAN est directement intégré au noyau vSphere (il se présente sous la forme de plusieurs modules kernel) alors que ses concurrents sont implémentés sous forme de VM; ensuite, Virtual SAN est un système de stockage objet qui n’utilise aucun protocole de stockage traditionnel comme Fibre Channel ou iSCSI, alors que ses concurrents n’ont d’autre choix que de fournir des services de stockage traditionnels via des protocoles comme NFS ou iSCSI.

Dans sa dernière version, Virtual SAN propose le support d’un mode 100% Flash. Comme dans le mode standard (qui couple un disque SSD utilisé comme stockage primaire et comme cache à plusieurs disques durs), la version 100% Flash s’appuient sur deux étages. Le premier est motorisé par un disque 100% Flash (SSD, disques NVMe, NVDIMM ou carte PCIe) optimisé pour les écritures et utilisé uniquement comme cache. Le second s’appuie sur des disques MLC de classe «consumer» permettant de fournir un rapport performance/prix abordable pour le stockage durable des VM. Selon VMware, cette configuration a permis, lors de tests, d’offrir jusqu’à 120 000 IOPS/ nœud serveur, soit près de 7 millions d’IOPS pour un cluster de 64 nœuds (précédemment, VSAN 5.5 supportait 32 serveurs par cluster).

Soulignons encore, pour la dernière version en date, d’autres évolutions intéressantes comme le support d’un maximum de 200 machines virtuelles par hôte ou l’augmentation de la taille des VMDK à 32 To. De même, il est possible de définir des domaines de failles, par exemple par rack, afin d’assurer que les copies des VM principales (le mécanisme utilisé par VSAN pour assurer la disponibilité en cas de panne d’un disque ou d’un serveur) ne se trouvent pas dans le même rack que les VM principales et ne risquent pas, par exemple, de subir la même panne électrique ou réseau que le rack voisin…

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