SAS : jamais la demande en analytique n’a été aussi forte

Nouvelle plate-forme analytique, solutions cloud, un focus sur IoT et la détection des fraudes… SAS poursuit son évolution basée sur l’innovation.

En 2016, près de 3 000 nouvelles entreprises ont rejoint les rangs des clients SAS, qui sont désormais plus de 83 000 à travers le monde. Aujourd’hui, avec 31,6% des parts du marché de l’analytique avancée et prédictive, SAS domine largement le marché. Et dans certains domaines, comme les solutions analytiques destinées à la détection des fraudes, à la gestion des risques et à la grande distribution, SAS mène loin devant.

En 2016, les ventes de logiciels ont progressé de 9% en monnaie constante (et de 7 % en dollars). «En Belgique et au Luxembourg, nous progressons au rythme du double digit. Pour une entreprise présente sur le marché depuis vingt ans, c’est une performance plutôt rare», se félicite Jeroen Van Godtsenhoven, Managing Director, Belgium & Luxembourg, SAS. Partout, une même demande : tirer plus de valeur des informations.

Parmi les secteurs qui ont connu une progression significative, relevons les banques, les administrations, la santé et les sciences de la vie. «Nous sommes très présents dans ce dernier secteur, capital pour l’industrie belge en particulier avec de nombreux centres de R&D. Dans le secteur public, aussi, nous continuons à progresser rapidement, en particulier auprès des institutions européennes via des projets majeurs.»

L’explosion des données est à l’origine de la multiplication des outils analytiques et de gestion des données dans les entreprises. SAS n’est évidemment pas seul. En revanche, SAS progresse plus vite que ses concurrents directs. «Outre la pertinence de nos solutions, le marché est sensible à l’entreprise même : 40 ans d’expérience dans un seul et unique métier, une entreprise aux mains de son dirigeant, Jim Goodnight, qui réinvestit deux fois plus que la moyenne des grandes entreprises technologiques en R&D -à savoir 26% de son chiffre d’affaires en 2016. Ca rassure, estime Jeroen Van Godtsenhoven, tout comme le fait, aussi, que notre croissance est quasi exclusivement interne.» Quant aux analystes, ils vont dans le même sens. Dans son rapport Q4 2016, Forrester a désigné SAS comme l’unique meneur dans ce domaine, en précisant que l’éditeur dispose de «la meilleure offre analytique, associée à une gestion efficace des flux de données, de virtualisation et des données maîtresses», sans oublier «un juste équilibre entre la solidité de l’offre actuelle et une stratégie orientée plate-forme.»

Cette année, SAS attend beaucoup de sa plate-forme d’information Viya -présentée en avril 2016. Conçue pour mieux travailler avec les données stockées dans le cloud et les apps natives, Viya ne cesse de s’enrichir, notamment à travers le deep learning pour renforcer l’automatisation et la précision dans les interactions entre ordinateurs et utilisateurs. En prenant en charge de nouvelles méthodes d’analyse accessibles depuis SAS ou d’autres langages (Pyton, Lua et Java ainsi que des API REST publiques). «SAS intègre les technologies open source et contribue à promouvoir des standards ouverts», insiste Michel Philippens, Analytics & Decision Management Consultant, SAS Belux. Viya est aussi une plate-forme adaptée au cloud. Ce qui constitue un axe d’évolution majeur pour SAS. «D’ici trois à cinq ans, la plupart des grandes entreprises auront plus de données dans le cloud que dans leurs propres centres de données; IDC estime que ce phénomène va accélérer la migration des systèmes de données traditionnels vers le cloud.»

Le succès grandissant du modèle RaaS (Results-as-a-Service) s’inscrit dans cette logique, les clients y voyant un rapide retour sur investissement avec la possibilité d’utiliser les solutions d’analytique avancée et les compétences de SAS, sans avoir à investir dans une équipe interne dédiée. «Aujourd’hui, la seule limite ce sont justement les compétences, elles manquent», renchérit Jeroen Van Godtsenhoven.

Autre axe de développement attendu en 2017, l’IoT. «Pour les entreprises qui exploitent les données de capteurs, il est important de mettre l’analytique au cœur de leurs processus. Sans analyse prédictive en ligne de front et dans le réseau d’entreprise, il leur est difficile de prendre conscience de l’énorme potentiel de l’IoT. C’est en cela que l’offre de SAS est pertinente pour tous les secteurs utilisant des capteurs, de l’industrie manufacturière à l’énergie, en passant par la grande distribution.»