Améliorer notre santé tout en réduisant son coût. Pour cela, il importe d’accélérer l’échange d’informations entre patients et professionnels de la santé. InterSystems dispose des technologies non seulement pour partager et fluidifier les échanges, mais aussi pour analyser les données et en tirer le meilleur.

Les soins de santé représentent 34% des prestations de sécurité sociale, assure la FEB (Fédération des Entreprises de Belgique); ils figurent largement en tête des dépenses. Les chiffres de consommation en soins de santé montrent également qu’ils sont en grande partie consacrés aux personnes âgées. En effet, si les personnes de plus de 60 ans représentent 23% de la population, elles concentrent 55% des dépenses de l’INAMI (Institut National d’Assurance Maladie-Invalidité). 

Avec l’allongement de l’espérance de vie, la courbe ne s’inversera pas. Ce qui veut dire, encore, que nous nous dirigeons vers de réels problèmes de financement. Si l’on ne change rien, le droit universel à la santé en pâtira. A moins de changer de modèle. Mais, ici encore, les pistes manquent. Il en est une, pourtant, qui permettrait d’améliorer la santé du plus grand nombre tout en réduisant son coût : développer durablement l’échange d’informations entre patients et professionnels de la santé. Et, ce faisant, passer d’une santé réactive à une santé proactive.

Les technologies de l’information peuvent améliorer sensiblement cet échange, en l’accélérant, en corrélant des informations que, hier, il aurait été impossible de rapprocher. Ce faisant, nous nous donnerons les moyens d’améliorer la qualité des soins de santé et la sécurité du patient, les moyens aussi de soutenir la recherche et la politique de santé, d’éviter des frais inutiles, d’autonomiser toutes les parties concernées et surtout le patient, et de réduire les charges administratives dans le chef des patients et des prestataires de soins. Leur mise en place doit bien entendu avoir lieu d’une manière dûment sécurisée et avec les garanties nécessaires pour la protection de la vie privée du patient et du secret professionnel du prestataire de soins.

Vers un véritable échange

Au cours de notre vie, nous entrons en contact, de manière simultanée ou successive, avec divers prestataires de soins -médecins généralistes, spécialistes, infirmiers, pharmaciens, kinésithérapeutes, diététiciens, etc. De même, nous sommes amenés à pousser la porte d’établissements de soins -hôpitaux, centres de rééducation, maisons de repos… Trop souvent encore, l’information ne sort pas des cabinets des soignants, voire des centres de soins.

Un échange électronique de données peut soutenir la politique en matière de santé et la recherche en rassemblant des informations longitudinales exactes sur un grand nombre de patients, traitements et résultats. Ces informations sont soit codées, soit anonymisées sans que la vie privée des patients individuels ne soit indûment compromise.

Le Gouvernement belge travaille en ce sens. Afin de coordonner et de promouvoir une gestion des informations électronique solide, en particulier un échange de données électronique dans le secteur des soins de santé belge, il a été créé, il y a environ sept ans, un nouvel organisme public, la plate-forme eHealth. Cette institution s’est inspirée des résultats de la Banque Carrefour de la sécurité sociale, laquelle a réussi à porter l’efficience et l’efficacité de la mise en œuvre des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de la sécurité sociale belge à un tel niveau que cette pratique a été reconnue par les Nations Unies, en 2006, comme la meilleure pratique mondiale en la matière.

Aller plus loin, plus vite

Pour passer d’une santé réactive à une santé proactive, nous devons changer nos modes de pensée. Accepter, pour commencer, le principe du partage d’informations. Paradoxalement, autant nous sommes très pointilleux sur les questions de respect de la vie privée, autant nous communiquons largement sur les réseaux sociaux, parfois même sans prendre conscience de la nature de nos échanges et des risques qui y sont liés.

Le partage d’informations relatif à notre état de santé, aux traitements reçus et aux résultats obtenus par chacun des prestataires ou établissements de soins concernés, à tous les niveaux de soins et toutes disciplines confondues, serait bien évidemment encadré par les autorités compétentes. Cet échange profiterait directement à la science, autrement dit à l’expertise des professionnels de la santé qui nous suivent.

A eux seuls, les hôpitaux et les médecins détiennent de véritables mines d’informations cliniques qu’ils pourraient partager davantage pour accélérer, notamment, le processus de validation des médicaments. De fait, le cycle de développement des nouveaux médicaments est aujourd’hui encore bien trop long. Il doit être optimisé. Réduire la durée des essais clinique de six mois, ce qui est parfaitement réaliste, permettrait d’allonger d’autant la durée de vie commerciale des médicaments (la durée de vie d’un brevet est limitée à 20 ans). Tout le monde y gagnerait : les patients d’abord, notre système de sécurité sociale ensuite et, enfin, l’industrie pharmaceutique.

Actuellement, chaque pays où un produit est lancé sur le marché exige des essais cliniques propres. Or, ces tests doivent être effectués sur des groupes d’individus toujours plus larges. Ce qui veut dire plus de temps, plus de ressources. En conséquence, les périodes de brevet s’écoulent avant que le producteur puisse récupérer les coûts de développement. Sachant que la Belgique est championne d’Europe et vice-championne du monde, après les Etats-Unis, des essais cliniques pour de nouveaux médicaments, nous avons un intérêt supplémentaire à faciliter et encourager l’échange d’informations.

La problématique des essais cliniques n’est pas nouvelle. L’Innovative Medecines Initiative (IMI) créée par la Commission européenne et l’European Federation of Pharmaceutical industries and Associations (EFPIA) encourage, dans un contexte pan-européen, de rapprocher non seulement les compagnies biopharmaceutiques et les organisations de patients, mais aussi les milieux universitaires, les hôpitaux ainsi que les médecins afin d’accélérer la découverte et le développement de meilleurs traitements en éliminant les obstacles présents dans le processus de développement d’un médicament.

Des mines d’informations à exploiter

Globalement, la question n’est pas de générer de l’information -elle existe !-, mais de la partager, de faciliter et d’encourager les échanges. Acteur de tout premier plan dans le secteur de la santé, InterSystems est en mesure, à travers ses technologies largement reconnues, de saisir, gérer et analyser aussi bien des données structurées que non structurées. Cette capacité -reconnue mondialement à travers des centaines de références prestigieuses- a été clairement identifiée par Gartner qui positionne InterSystems parmi les «Visionnaires» de son Magic Quadrant relatif à la santé.

En fait, InterSystems propose cette capacité, non pas via un seul outil, mais au départ d’une association unique de technologies dont la combinaison permet de répondre aux objectifs de personnalisation de masse, d’accès à toutes les données et de sélection de la bonne information pour la bonne action.

Avec HealthShare, en particulier, InterSystems propose une plate-forme informatique de santé de pointe pour l’interopérabilité et l’analyse en temps réel. HealthShare permet d’agréger, partager et analyser toutes les informations, qu’elles soient médicales, opérationnelles ou financières, afin d’obtenir une vision complète de l’état du patient comme de l’organisation. Et donc d’innover à l’échelle d’un établissement, d’un réseau d’hôpitaux, voire d’un système de santé régional ou national. Enfin, HealthShare permet de combler les déficits d’information et de renforcer la coordination entre les prestataires qui utilisent différents systèmes de dossiers médicaux électroniques et d’échange d’informations de santé.

Adresser les défis actuels

Avec les technologies InterSystems, les organismes de santé disposent aujourd’hui des outils pour développer des applications qui pourront:

– absorber sans limites la croissance du nombre d’utilisateurs;

– se connecter à des environnements complexes et changeants;

– apporter des fonctions innovantes et des performances inégalées;

– devenir 100% accessible web et utilisateurs mobiles;

– intégrer nativement des fonctions décisionnelles accessibles à tous, au sein même des applications.

D’une manière générale, les technologies d’InterSystems permettent d’adresser directement les défis auxquels doit faire face le secteur de la santé.

N’attendez pas : contactez-nous ! Nous vous montrerons comment tirer un meilleur profit de votre richesse informationnelle. Nous vous dirons aussi comment nous vous accompagnerons, comment nous vous assurerons la croissance et la rentabilité grâce à l’innovation et notre esprit de partenariat.

InterSystems Benelux BV

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INTERSYSTEMS - D'une santé réactive à une santé proactive
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InterSystems dispose des technologies non seulement pour partager et fluidifier les échanges, mais aussi pour analyser les données et en tirer le meilleur.
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