L’indisponibilité des services freine la transformation digitale

par | Juin 20, 2017 | Expérience | 0 commentaires

Indisponibilité : 51% des entreprises estiment que les temps d’arrêt non programmés freinent leurs initiatives de transformation digitale, a chiffré Veeam Software. 

L’indisponibilité menace nos entreprises. Quatre entreprises sur cinq reconnaissent subir un «écart de disponibilité». Pour cette sixième édition annuelle, le rapport Veeam Availability Report 2017 regroupe les résultats d’une enquête réalisée auprès de 1 000 responsables IT senior dans 24 pays. Il en ressort que 65% des entreprises du Benelux considèrent que la disponibilité, soit l’accès en continu aux services, est une condition de la transformation digitale. En revanche, la majorité a le sentiment que ces initiatives sont freinées par les temps d’arrêt non programmés des services causés par des cyberattaques, des problèmes d’infrastructure, des pannes de réseau ou encore des catastrophes naturelles (avec une interruption de serveur qui dure en moyenne 66 minutes par accident).

«Si certaines entreprises s’efforcent d’améliorer ce constat, les attentes croissantes des Business units, l’évolution du paysage IT et le passage vers les environnements hybrides et hétérogènes contribuent au maintien des difficultés à fournit une disponibilité des données adéquate», constate Jacques Toulout, Territory Manager BeLux, Veeam.

Un décalage, trois raisons

Alors que de nombreuses entreprises sont encore en phase de «planification» ou «commencent tout juste» leur parcours de transformation, deux-tiers d’entre elles confirment que ces initiatives sont d’une importance critique ou sont très importantes aux yeux de leur direction et des responsables des différents services… On peut donc s’interroger. Pourquoi, en effet, un tel décalage ?

Jacques Toulout voit trois raisons majeures. Un : la plupart des infrastructures IT sont en état de modernisation perpétuelle, ce qui signifie des initiatives de transformation numérique, des stratégies de virtualisation, l’adoption accrue et parfois expérimentale des services de cloud hybride, la diversification de plateformes de production et le durcissement des SLA, le tout… sans augmentation proportionnelle des budgets ! Deux : de nombreuses entreprises n’alignent ni leur fréquence de protection ni leurs mécanismes de restauration sur les SLA de leurs unités opérationnelles, ce qui se traduit par une disponibilité inadéquate.

Trois : de nombreuses entreprises ne peuvent pas quantifier efficacement la myriade de coûts et de conséquences des temps d’arrêt ou des pertes de données, ce qui les empêche de mobiliser les ressources économiques et opérationnelles pour mettre en place de meilleurs mécanismes et obtenir de meilleurs résultats.

«Si ces problèmes ne sont pas insignifiants, ils ne sont pas insurmontables, estime Jacques Toulout. Les entreprises doivent combler leurs écarts de protection et de disponibilité ou exposer leurs collaborateurs et leurs institutions à un large éventail de risques économiques, opérationnels, de productivité et de perception.»

Ecarts de protection, écarts de disponibilité

Qui plus est, les conséquences des temps d’arrêt et des pertes de données peuvent s’étendre bien au-delà des dommages économiques directs. Sur le plan externe, la moitié des entreprises estiment que les difficultés de disponibilité peuvent aboutir à une perte de confiance des clients. À son tour, celle-ci peut aussi affecter l’image de la marque, faire baisser le cours des actions et entraîner la perte de licences ou d’accréditations. Sur le plan interne, de nombreuses entreprises estiment que les problèmes de disponibilité peuvent mener à une perte de confiance des employés, ce qui se traduit souvent par la réaffectation des ressources précédemment destinées aux projets stratégiques long terme ou critiques. Les entreprises doivent reconsidérer leurs capacités de disponibilité, de protection et de restauration de leurs données. «De toute évidence, renchérit Jacques Toulout, l’incapacité d’une entreprise à améliorer ces capacités de résilience, pour répondre aux attentes des métiers lui fait courir un risque et entrave l’innovation et les stratégies de transformation digitale.»

Et Veeam Software d’insister : toute entreprise qui ne protège pas ses données à une fréquence plus élevée que la moyenne de ses SLA relatifs aux pertes de données souffre d’un écart de protection. Cet écart de protection se traduira par des pertes de données qui susciteront des problèmes de productivité des employés tant en matière de reconstitution des données que de service aux clients sans informations complètes. Jacques Toulout est formel : «Les écarts de disponibilité ou de protection des données freinent inévitablement les environnements opérationnels d’aujourd’hui, les stratégies et les déploiements de virtualisation qui modernisent les datacenters actuels et, en définitive, les initiatives de transformation numérique sur lesquelles comptent tant d’entreprises pour assurer leur future présence sur le marché.»

 

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