Le big data figure en bonne position de toutes les feuilles de route. Mais qu’en fait-on vraiment ? Près de trois entreprises sur quatre (72%) admettent qu’elles collectent des données… qu’elles n’utilisent jamais ! En cause, estime près d’une entreprise sur deux (48%), le temps que nécessite le traitement des données. Pour une entreprise sur cinq (19%), le traitement serait trop onéreux.

Big data, big échec ? Pure Storage, à l’origine de cette étude en Europe, tire la sonnette d’alarme. Nos entreprises sont confrontées à un dilemme : 78% pensent qu’elles pourraient améliorer leurs résultats d’au moins 21% si elles accédaient plus rapidement aux informations. En même temps, plus de la moitié (51%) déclarent qu’elles ont laissé au moins une opportunité s’échapper. Et près d’un tiers (31%) l’ont vécu plusieurs fois sur une année.

Pour James Petter, Vice-President EMEA, Pure Storage, la situation tient du paradoxe : «D’un côté, il est moins cher pour les entreprises de conserver les données collectées que de les détruire; d’un autre, il est coûteux d’accéder assez rapidement à des informations utilisables permettant de faire la différence !»

La solution au problème est complexe. Sur le plan technique, elle passe par le déploiement d’équipements de stockage à mémoires flash (au lieu de disques durs), de bases de données réparties NoSQL (au lieu de bases de données relationnelles) ou encore de solutions de traitement distribué comme Hadoop et Spark. Mais cela ne suffit pas, relève Pure Storage. Il faut aussi tenir compte de la règlementation en matière de protection des données personnelles, revoir l’organisation pour casser les silos et favoriser le partage des données. Et, bien évidemment, former les utilisateurs et favoriser le recrutement de compétences adéquates…

 

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Big data, big échec ?
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Big data, big échec ? Dans une étude menée en Europe, Pure Storage, tire la sonnette d'alarme.
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